Lopez, Dubois, Da Costa et c'est tout...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 16/01/2016 à 22:05
Pour le compte de la 14e journée du championnat de CFA, l'équipe réserve, entraînée par Thomas Fernandez, s'est inclinée dans la mythique enceinte de Francis Turcan à Martigues (2-0). Une défaite qui laisse les jeunes pousses phocéennes à la 10e place du championnat pour la fin des matchs aller, dans le ventre mou, avec seulement trois points d'avance sur la zone de relégation. Le bilan est forcément moyen pour une équipe qui n'a glané que 3 succès en 14 matchs. Mais il ne faut pas oublier que l'équipe est promue et que, pour cette section-là, l'argument de la saison de transition est tout à fait recevable. En attendant des jours meilleurs, retour sur cette rencontre face à Martigues, avec ceux qui ont brillé et ceux qui ont sombré.
La plupart des gens qui observent cette équipe ne viennent que pour lui : Maxime Lopez, passé pro avec l'OM en 2014, la nouvelle pépite du centre de formation. Un petit gabarit ultra-technique dont son coach certifie qu'il n'a déjà plus rien à faire en CFA alors qu'il évoluait la plupart du temps avec les U19 la saison passée. Positionné en numéro 10, avec deux milieux derrière lui et trois attaquants, il n'a pas déçu sur la première période. Les Phocéens avaient la possession et tous les ballons passaient par lui. Jeu long, jeu court, conservation et dribbles, le milieu offensif a le mérite de toujours vouloir jouer vers l'avant alors que sa technique est rare pour ce niveau. Malheureusement, il s'est totalement éteint en seconde période, avec de nombreuses passes mal ajustées. Gabriel Dubois, a fait une mi-temps en tant que latéral gauche avant de glisser dans l'axe rapidement en seconde période. Une prestation correcte, avec du bon et du moins bon, même si par séquences, celui qui va bientôt avoir 20 ans fait sentir qu'il a un beau potentiel. Dans le groupe des pros récemment, Julien Da Costa, latéral droit, a montré qu'il avait de quoi voir à quoi ressemble la Ligue 1 à l'avenir. A deux reprises, il a débordé, infiltré la surface pour mieux servir ses coéquipiers en retrait. Dommage que la suite n'ait pas été à son niveau.
Et pour cela, il faut regarder du côté des attaquants. Dans un rôle délicat de point de fixation, Fabrice Apruzesse s'est beaucoup dépensé, ayant le mérite de croire à chaque dégagement de sa défense comme si c'était une ouverture en profondeur rien que pour lui. Mais il rate une belle occasion en première période, en tapant à côté, qui aurait tout changé. Billel Omrani a lui moins d'excuses. Il a envoyé un ballon largement au-dessus sur un service en retrait dans les dernières minutes alors qu'il se trouvait aux six mètres. L'instant d'après, il a regardé la pelouse comme si l'explication venait de là. Une attitude qui a agacé certains de ses partenaires. Rentré en cours de partie, celui qui est passé pro en 2011, a joué décroché, pour un apport quasi-nul. La charnière centrale, composée de Franck Pepe Cece et Salimou Touré, est sans doute la plus physique du championnat. Mais les deux compères ne sont pas à l'aise avec le ballon, ce qui est un réel handicap, aussi bien pour les passes en retrait que pour les relances. Enfin, Jérémie Porsan-Clemente, sur un côté, n'a jamais passé son défenseur. Il est allé vite sur deux ballons données en profondeur, sans les faire fructifier derrière. C'est maigre.