Grâce à son phénomène de gardien, l’OM atteint son objectif et repart de Lille avec le point du match nul (0-0).
0-0 |
Lille - Marseille | L1 | Journée 32 |
Normalement, en football, l’important, ce sont les trois points. Il faut parfois être moins simpliste. C’est le cas de cet OM, qui était visiblement conscient qu’il n’allait pas être possible de s’imposer comme si de rien était dans l’arène de son plus féroce concurrent. Alors les joueurs marseillais se sont rappelés qu’ils avaient un petit matelas de points sur leur adversaire du soir. Ils ont donc joué le coup du dos rond. Et comme ils ont tenu jusqu’à la fin, il n’y a que chez Canal + et chez Lillois que l’on trouve des gens avec des regrets. On ne va pas s’en plaindre.
Parce qu’au départ, Lille entame la rencontre en montrant qu’il y a un temps pour tout : la rigolade et le chambrage, c’était dans la semaine, pendant le match, c’est un engagement de tous les instants. Dans les premières minutes, Gignac se prend les crampons de Basa en pleine cuisse après un saut à la tête. Béria tacle Kadir dans la surface, n’hésitant pas à laisser traîner ses jambes après s’être occupé du ballon. Dès lors, au bout d’un quart d’heure de jeu, les Marseillais se replient. Deux lignes de 4, Valbuena et Gignac qui errent devant. Et surtout Mandanda derrière. Jusqu’à la mi-temps, le portier va s’offrir pas moins de cinq arrêts déterminants. En face-à-face avec Rodelin sur une bonne sortie dans les pieds, sur une tête à bout portant de Kalou avec un arrêt réflexes et une vigilance de tous les instants sur les tentatives de loin de Dimitri Payet. Devant lui, Nkoulou et Mendes réalise un très bon match eux aussi.
Mais devant, c’est le désert. Valbuena, qui n’a quasiment pas touché un ballon, râle à la mi-temps. Kadir laisse sa place à Jordan Ayew quatre minutes après le retour des équipes sur la pelouse. Mais rien n’y fait, pendant encore un bon moment, Marseille subit. Et quand un des frères Ayew ou Gignac arrive à porter le ballon devant, histoire de faire souffler derrière, voire Jérémy Morel, à deux doigts de s’offrir une montée victorieuse à la Dani Alves avec une volée croisée qui passe d’un rien à côté, Lille arrive derrière à faire mal, notamment sur un centre de Sidibé détourné par Mendes qui oblige Mandanda à une parade phénoménale. Du coup, l'OM finit son match presque sereinement, soufflant tout de même un grand coup une fois la fin sifflé.
Temps : clair | |
But(s) | |
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Carton(s) Jaune(s) | |
Balmont (66e) | Barton (90e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
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11 20
14 20 Arbitre : M. Bien
Remplacements : Rodelin Origi 73e | Kalou Roux 83e| Martin Pedretti 87e
Non entrés : Mouko (g), Bonnart, Rozehnal, Bruno
Remplacements : Kadir Ayew 50e | Valbuena Barton 77e
Non entrés : Samba, Abdallah, Diawara, Amalfitano, Sougou