Lille 2-1 OM : que reste-t-il de la saison ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 21/05/2023 à 01:00
Retour sur la défaite de l'OM à Lille (2-1)
Le plan se déroulait comme prévu. Comme à Rennes, comme à Reims, l'OM n'était pas brillant mais pouvait légitimement envisager les trois points à Lille. Les Dogues avaient été une équipe séduisante une bonne partie de la saison, là ils étaient techniquement dignes de la Ligue 2, avec un coach qui a fait des changements dans son onze qui ressemblaient à des équipes des Ligue 2 qui ne jouent plus rien. De quoi se dire que l'OM était encore là, que Lens allait devoir cravacher à Lorient, à Auxerre pour mériter sa deuxième place. Mais en fait non. L'OM s'est sabordé, les Lensois peuvent sabrer le champagne. Difficile d'ailleurs de dire ce qui fait le plus mal : de voir une équipe remettre l'autre en selle dès le début de la deuxième mi-temps, presque sans qu'elle ne demande rien, ou de savoir au fond que, malgré le 2-1 et l'enjeu, personne ne va s'arracher pour marquer et qu'il n'y aura presque pas d'occasion sur les 20 dernières minutes ? Le supporter de l'OM n'a pas à choisir, il a vu les deux se produire ce samedi soir.
5e de Ligue 1 depuis Annecy...
La dynamique de l'OM est terrible. Alors que pourtant, les résultats ne sont pas si terribles. Si l'on retourne au traumatisme principal, cette maudite défaite contre Annecy, l'OM a joué 11 matchs de championnat depuis. 6 victoires, 3 nuls et 2 défaites. Pas catastrophique non ? Sur la période, le club phocéen n'est que 5e de Ligue 1, CQFD. Dans le contenu surtout, cela devient de plus en plus poussif. Au mieux, l'OM s'est montré en réussite (victoire à Lyon sur un csc à la dernière minute, victoire à Rennes sur la seule occasion du match, victoire à Reims alors que Balogun trouve le poteau dans le temps additionnel), parfois petit bras (victoire 2-1 contre Auxerre, 3-1 contre Angers et Troyes) quand ce n'est pas indigeste dans le jeu (nul contre Montpellier, à Lorient et donc ce samedi soir à Lille). Plus de jeu, plus de dynamique collective, tout dépend des joueurs qui commencent à sortir de leur saison et de leur réserve (Payet et Nuno Tavares avant le match, Guendouzi qui s'échauffe mais qui ne rentre finalement pas...). Attention donc aux deux derniers matchs. Ce serait quand même dommage que, pour une question de dynamique, un podium en championnat (ce qui n'est arrivé que trois fois sur les dix dernières années) soit vécu comme une sixième place.