| A Lille (Stade Pierre Mauroy) Ligue 1 | J11 | Dimanche 25.10.2015 | 17:00 sur BeIN Sport 1 | ||
LIlle |
1 - 2(MT : 0-1) | MARSEILLE |
| Arbitre : T.Chapron | Temps : nordique (9°) | Terrain : bon | Spectateurs : 29 000 | ||
 Corchia (71e) | Batshuayi (37e) | ||
| Alessandrini (56e) |
 Civelli (17e) | Cabella (47e) | ||
| Guirassy (81e) | Nkoulou (51e) | ||
| Cochia (83e) | Lucas Silva (69e) | ||
| Diarra (84e) |
| NOTE DU MATCH : 06/10 | NOTE DE L'ARBITRE : 08/10 |
Après avoir battu Bastia et Troyes, Michel obtient donc sa première victoire en Ligue 1 avec l'OM en déplacement. A Lille donc. De quoi se dire que la machine est enfin lancée ? Un peu de patience. En face, le LOSC était incroyablement faible, notamment avec des éléments offensifs quasi-transparents comme Guillaume ou Benzia. C'est peut-être ce qui a inspiré Cabella ou Alessandrini, qui avaient meilleure mine. Espérons que cela lance enfin la machine. Ce match démontre une nouvelle fois que le potentiel est là. Mais qu'il y a encore du chemin...
Pour ce déplacement dans le Nord, Michel avait prévenu, il voulait des hommes. En début de partie, dans son désormais classique 4-2-3-1, il a avant tout des adolescents, à l'image de Benjamin Mendy. L'arrière gauche, désormais peroxydé, réussi des petits ponts dans les premières minutes. Mais ses pertes de balle derrière donnent directement des occasions au LOSC. Devant Balmont et Mavuba, Hervé Renard a ressorti Marvin Martin du placard. Avec Sofiane Boufal, cela fait donc des étincelles. A deux reprises dans le premier quart d'heure, le meneur de jeu marocain alerte Mandanda. Quelques instants plus tard, il a également un coup franc à l'entrée de la surface qui passe de peu à côté et fait frissonner tout le banc phocéen. Pour les coups francs, les Olympiens comptent eux sur Lucas Silva. Mais le Brésilien se rend coupable d'un coup franc ridicule. Qu'importe, une dizaine de minutes avant la mi-temps, dans une action déjà bien amorcée par une talonnade astucieuse de Cabella, Silva régale d'une ouverture en louche pour Alessandrini dans la surface. Si le numéro 11 trouve le poteau, Batshuayi suit derrière pour permettre à l'OM de regagner les vestiaires avec un but d'avance.
Hervé Renard pousse une gueulante dans le vestiaire. Mais ça n'a pas l'effet escompté sur ses joueurs. Ils sont totalement amorphes au retour des vestiaires. L'OM en profite avec des projections rapides de ses milieux offensifs. Mais Cabella se rend coupable d'une simulation grossière au contact de Civelli. Nkoudou, lui, ne parvient pas à faire une seule fois le bon choix, ou tout du moins dans le temps imparti. Reste donc Alessandrini, qui semble souffrir d'un manque évident de complémentarité avec Batshuayi. Le milieu et l'attaquant ne semblent pas se faire une passe. Sauf qu'à la 56e, Batshuayi attend d'être encerclé par trois lillois pour glisser parfaitement au numéro 11. Qui déboule, plein de confiance, pour un délice d'enroulé qui part caresser la lucarne. L'OM fait le break. Mais ne se fait pas plaisir pour autant. La faute à ce foutu réalisme qui ne vient toujours pas. L'équipe semble fatiguer au fil des minutes. Et à 20 minutes de la fin, Lille se remet à y croire sur une action confuse dans la surface. Par deux fois, Rolando contre la balle, de manière peu académique. Un flou artistique qui profite à Corchia, qui se joue de la gentillesse de Lucas Silva pour réduire le score. Malgré tout, l'OM parviendra à garder le score et cette précieuse victoire. Pour se faire, Michel a fait rentrer dans les dernières minutes trois éléments défensifs avec Isla, Romao et Sparagna. La victoire était trop importante.
|
LE ONZE DE L'OM |
| Mandanda (cap) |
| Manquillo - Nkoulou - Rolando - Mendy |
Diarra - Lucas Silva  Sparagna 88e |
| Alessandrini Isla 85e - Cabella - Nkoudou Romao 78e |
| Batshuayi |
| Non entrés : Pelé (g), Barrada, Sarr, Ocampos |
|
LE ONZE DE LILLE |
| Eneyama (g) |
| Corchia - Civelli - Soumaoro - D.Sidibé |
| Balmont - Mavuba (cap) - Martin S.Méïté 58e |
| Guillaume - Benzia Guirassy 58e - Boufal |
| Non entrés : Maignan (g), Amadou, Nangis, Tallo |