Ligue des champions : de quoi nourrir des regrets pour l'OM ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/02/2023 à 22:15
Des regrets et des nouveaux objectifs importants.
Le centre de Cengiz Ünder est parfaitement dosé. Attention à Sead Kolasinac au second poteau démarqué, la tête ! Oh la la... Mais comment a-t-il pu la mettre à côté. Le Bosnien se prend la tête entre les mains... Quel dommage. Oui, quel dommage. A un coup de tête près, l'OM aurait été cette semaine, ou la semaine prochaine, au rendez-vous des 8es de finale de la Champions League. De quoi nourrir d'intenses regrets ?
Quand on regarde les matchs, on n'a pas à rougir !
Sur les deux premières soirées européennes, quatre matchs ont été joués. On a pu voir le niveau de huit des seize formations encore en lice en C1. Mardi, le Bayern Munich a été pauvre et frileux, pendant que le PSG n'a pas existé jusqu'à l'entrée de Mbappé se contentant de défendre. Le Milan AC a battu Tottenham sans forcer et en exploitant quelques rares ballons offensifs contre des Spurs encore plus mauvais que lors de leur déplacement au Vélodrome. Deux équipes en difficulté dans le jeu et dans les résultats. Mercredi soir, un bon Benfica a battu un club de Bruges en crise en championnat. Les deux seules équipes à avoir été au niveau sont Chelsea, toujours aussi défaillant lorsqu'il s'agit de marquer un but, et Dortmund qui est loin d'être aussi brillant que lorsque Erling Haaland terrorisait ses adversaires au pied du mur jaune. Des formations que l'OM aurait pu regarder dans les yeux sans trembler.
La semaine prochaine, on retrouvera quelques belles équipes : Real Madrid, Naples ou Manchester City. Le reste est composé de clubs en difficulté en championnat (Liverpool, Francfort, Leipzig). Sans oublier Porto et l'Inter Milan, qui soufflent le chaud et le froid. L'OM de 2023, intense et séduisant n'aurait clairement pas fait tâche. Mais voilà, le football est cruel comme une tête de Kolasinac. Les Olympiens peuvent aussi regretter ce contre assassin conclu par Hojbjerg face aux Spurs, qui les élimine de l'Europa League. Là aussi, les hommes de Tudor auraient pu être des acteurs importants du jeudi soir.
Un mal pour un bien ?
S'il y a une expression qui est rageante, c'est bien celle qui consiste à dire que de ne plus jouer l'Europe est finalement "un mal pour un bien". Jouer un match par semaine est moins épuisant sur le long terme. Ce n'est pas faux. Bon gré, mal gré, les Olympiens ont dû se construire de nouveaux objectifs. Et heureusement pour eux, et pour nous tous, ils y sont arrivés. Ainsi, l'OM prendra part au sprint final pour le podium (ou mieux). Depuis l'élimination en Ligue des Champions, l'OM a gagné 11 fois, ne perdant qu'une fois (contre Nice) et ne concédant qu'un seul match nul (contre Monaco). Un rythme de croisière qui permet à l'OM de concilier le championnat avec un deuxième objectif : la Coupe de France. Après avoir battu Hyères, Rennes et le PSG, les Marseillais vont recevoir Annecy le 1er mars pour s'ouvrir la route du dernier carré. Si Monaco allait au bout en coupe d'Europe, il devrait jouer encore 24 matchs jusqu'à la fin de la saison, contre 18 pour l'OM s'il allait au bout de la Coupe de France. Une déception compensée par ces deux objectifs majeurs ?