Les séances mentales de Denis Troch sont-elles efficaces ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/02/2019 à 10:13
Jusqu'à la fin de saison, Denis Troch interviendra à l'OM pour procéder à des séances de coaching.
Sa mission lancée après l'humiliation d'Andrézieux a pour but, selon L'Equipe, de redonner confiance et motivation au groupe. Les séances, qui sont collectives, se déroulent une fois par semaine. Sont-elles efficaces ? Toujours selon le quotidien, elles "laissent de marbre certains éléments expérimentés". Déjà dans le JDD, dimanche dernier donc, l'ancien entraîneur adjoint d'Arthur Jorge au PSG était présenté comme un des hommes à l'origine du renouveau phocéen. Mais sont-elles responsables du redressement de l'OM sur ces trois derniers matchs ? Si les séances ont débuté à partir de l'élimination du 6 janvier à Geoffroy-Guichard, le retour de la victoire s'est produit le 5 février, soit un mois plus tard avec le début de la série de 3 victoires en cours. Toutefois, il y avait eu ce succès à Caen le 20 janvier, une parenthèse en pleine crise où les valeurs mentales de l'effectif avaient fait la différence. En vérité, n'est-ce pas plutôt la réunion entre l'effectif et les groupes de supporters qui a permis cette réaction ? Depuis cette réunion du 31 janvier, l'OM a perdu à Reims et a ensuite enchainé la fameuse série. Dans le même article quelques lignes plus haut, il est ainsi indiqué que Rudi Garcia, dès le lendemain de la défaite contre Limassol le 13 décembre dernier (1-3), était prêt à voir les groupes et s'est étonné que la rencontre n'ait pu se faire plus rapidement.
Pour Le Phocéen, l'ancien préparateur mental de l'OM en 1999-2000, Sauveur Lombardo (alors que la pratique était très peu répandue dans le sport professionnel), a commenté la situation actuelle de l'OM : "Denis Troch, je le connais de réputation, mais je ne connais pas sa méthode. En ce qui me concerne, j'agis comme un metteur en scène par rapport à la situation du moment du sportif, afin de faire en sorte qu'il redevienne l'acteur numéro un. Quand on a perdu beaucoup de choses, comme son niveau ou son envie, on doute de ce premier rôle, et c'est là qu'il faut y aller par étapes en le remettant dans sa réalité".