L'OM a gagné trois trophées la saison dernière grâce à son collectif et à ses individualités, mais également grâce à son efficacité lors des phases de coups de pied arrêtés. Cette saison, l'OM montre deux visages sur les coups de pied arrêtés, le premier, solide, sur les phases défensives, et l'autre, décevant, en phase offensive.
Les buts marseillais sur phases arrêtées ont été plutôt rares : Mbia a marqué sur un corner de Lucho contre Lens en novembre, trois buts contre Zilina lors de la double confrontation, un but de Rémy sur un corner de Valbuena à Lille, Lucho sur une touche détournée d'Azpilicueta contre Sochaux, Cheyrou sur coup franc direct à Arles Avignon et Taiwo sur penalty à Valenciennes. Soit 8 buts sur un total de 43 inscrits cette saison soit environ 18%. Un ratio bien en deçà du standard d'une équipe à l'aise sur ces phases de jeu, où le pourcentage peut aisément grimper à 35-40%.
Sur ce point, l'OM souffre de la baisse de régime de Lucho cette saison, moins précis, l'Argentin distille moins de caviars à ses coéquipiers. Sur les coups francs directs, l'OM n'a pas non plus un tireur très régulier, capable de marquer à chaque match. De plus, les automatismes ne sont pas encore tout à fait en place, Niang disposait notamment d'un bon sens du placement la saison dernière.
En revanche, défensivement, l'OM n'a encaissé que 4 buts sur phases arrêtés, soit 16.6% des buts encaissés cette saison : contre Monaco en Coupe de la Ligue, sur penalty, par deux fois à Chelsea et sur une touche à Valenciennes. Une grande efficacité qui permet à l'OM de tenir son rang défensivement.
Le salut de l'OM cette saison ne viendra certainement pas que des coups de pied arrêtés, mais en tout cas, il y contribuera...