Les derniers jours de Mitroglou à l'OM ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/12/2018 à 07:00
Le sujet est récurrent, et il reviendra encore et encore tant que l'OM n'aura pas trouvé de solution pour caser Kostas Mitroglou (30 ans). D'ores et déjà classé comme parmi les plus grands flops de l'histoire olympienne, l'attaquant grec a encore franchi un palier dans l'indigence ces dernières semaines avec des apparitions cataclysmiques, alors que jusque-là, il semblait au moins donner l'impression de se battre. Aujourd'hui, compte tenu de l'atmosphère déjà pesante sur le club, on se demande même si Rudi Garcia osera encore le faire entrer sur la pelouse. Amer constat pour un joueur arrivé il y a un an et demi du Benfica avec une réputation de buteur en série, et qui culmine à 1 but toutes les 152 minutes cette saison.
Toujours la piste Olympiakos
La bonne nouvelle, c'est donc ce mercato hivernal qui arrive et cette possibilité (la dernière ?) de trouver une solution pour arrêter les frais. Comme nous vous l'expliquions hier lundi, la piste principale reste un retour à l'Olympiakos. Un club pour lequel il a inscrit plus de 80 buts et où il reste adulé par les fans. On continue de parler d'un prêt avec option d'achat, même si rien ne transpire pour le moment, comme nous l'explique le spécialiste du football grec Alain Anastasakis : "C'est toujours dans les tuyaux, mais le sujet est très difficile à suivre en ce moment, car c'est le mutisme général chez Mitroglou et ses proches. Son agent a d'ailleurs bloqué tous les journalistes sur son compte Twitter, ce qui est assez étonnant. Du coup, on se dit que quelque chose est en train de se tramer".
Son agent ne répond plus
Si Mitroglou s'enferme dans le mutisme, on continue de parler de lui en Grèce, et surtout de cet échec retentissant que constitue son aventure marseillaise, notamment ces derniers mois. "En Grèce, on est surpris, explique Alain Anastasakis. On voit bien qu'il ne fait pas les efforts pour redresser la barre, qu'il a la tête dans le sac, alors qu'on était persuadés de voir le vrai Mitroglou cette saison. D'ailleurs, au vu de son langage corporel sur le terrain, je me demande si sa blessure ne s'est pas réveillée. En tout cas, je pense que les torts sont partagés, car la gestion de Garcia n'a pas arrangé les choses. C'est étonnant de le voir marcher comme ça sur le terrain, alors qu'on le voit totalement différemment en sélection grecque, où il joue un rôle de pivot et décroche beaucoup pour aller chercher les ballons. Là, comme il est totalement introverti, il se contente de faire ce que lui demande Garcia sans jamais prendre d'initiatives. C'est dommage, parce Rui Vitoria le gérait vraiment différemment à Benfica. Il jouait juste derrière Jonas en pivot et on sentait qu'il s'éclatait. Il a quand même claqué 52 buts en 80 matches, ça ne peut pas être un hasard".
Pas de pistes exotiques
Des chiffres dont on se demande s'ils ont vraiment existé un jour, au vu des prestations du Grec. Toujours est-il que pour la première fois, on se dit que Mitroglou est sur le point de se rendre à l'évidence, même si quitter une situation financière aussi aisée que celle dont il dispose à Marseille (300 000 euros mensuels) ne se décide pas sur un coup de tête. "Mon analyse est que ça ne peut plus fonctionner avec Garcia, confirme Anastasakis. C'est pour ça qu'il va tout faire pour revenir à l'Olympiakos. On a parlé de destinations exotiques dans le Golfe, mais je n'y crois pas. Le nouveau sélectionneur Angelos Anastasiadis a annoncé qu'il ne prendrait pas ceux qui jouent dans des équipes de seconde zone, comme Tziolis ou Tzavelas. S'il part là-bas, il perd sa place en sélection". On serait tenté d'ajouter qu'il la perdra aussi en restant dans cette situation à l'OM...