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Saison

Les derniers déplacements de l'OM en Hollande

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/09/2015 à 13:30

Les derniers déplacements de l'OM en HollandeLes derniers déplacements de l'OM en Hollande

L'OM se déplace aux Pays-Bas à Groningen pour ouvrir sa saison européenne. Un Pays de football dans lequel les Olympiens ont fait plus d'une visite. Retour sur les derniers voyages. 

Qualification sur la pelouse de l'Ajax en 2009. En huitième de finale pour la dernière édition de la coupe UEFA, l'OM tombe sur l'Ajax d'Amsterdam, entraîné par Marco Van Basten. Après une victoire 2-1 au Vélodrome, les Olympiens ne tremblent pas dans le stade mythique des Ajacides. En face, il y a du beau linge : Van der Wiel, Vermelaen, Alderweireld, Emmanuelson, Assaiti, Anita et bien évidemment Luis Suarez devant. L'Urugayen est déchaîné, offrant deux buts sur plateau à ses partenaires. Mais Niang avait remis les deux équipes à égalité juste après l'ouverture du score. Prolongations du coup, et victoire de l'OM grâce à la forme d'un homme, Bolo Zenden. Parfois écarté de l'équipe, le Batave est revenu en force quelques jours auparavant à la faveur d'une victoire dans le classique au Parc des Princes. Là, lui, le joueur du PSV, botte un coup franc parfait pour... Tyrone Mears, le latéral droit surprise qui marque le but de la qualification. 


Aux penalties à Twente en 2009.
Reversé des poules de Ligue des champions, l'OM tombe sur les Hollandais de Twente. Mais au moment de jouer le match aller, au coeur de l'hiver, l'OM est dans le dur. Une défaite 1-0 à domicile, avec un public qui déserte le match, ennuyeux au possible, pour aller au Village de l'Open 13, juste derrière au Palais des Sports. Mais la bande à Gerets se venge au retour. Un coup franc lointain et puissant de Ben Arfa remet les compteurs à zéro. Malgré de nombreuses occasions, l'OM doit attendre la séance de tirs au but pour passer. Une délivrance, et un déclic aussi pour la fin de saison. 


Au fond à Eindoven en 2008. 
Qualifié pour la phase finale de la Ligue des champions, l'OM tombe dans un groupe très compliqué. Liverpool, déjà affronté la saison d'avant, l'Atletico Madrid, gros outsider avec son attaque Forlan-Agüero et le PSV Eindhoven. La première journée, les Phocéens s'inclinent logiquement au Vél contre les Reds. La deuxième, même issue à Vicente Calderon. Il faut donc faire le plein contre les Hollandais pour espérer se qualifier. Mais dans un match physique, la défense de Gerets finit par céder sur deux coups de têtes de Koevermans. Les Olympiens, qui n'ont pas montré grand-chose, sont au fond avec trois défaites en trois journées. Mais ils finiront tout de même devant le PSV, ayant ainsi le droit de poursuivre en coupe de l'UEFA.


La fessée à Feyenoord en 1999.
Qualifié pour la deuxième phase de poule, l'OM grille un joker d'entrée en s'inclinant 0-2 contre la Lazio Rome. Pas le droit à l'erreur donc pour le premier match européen de Bernard Casoni, dans une poule où se trouve également Chelsea : il faut gagner dans le stade bouillant du Feyenoord Rotterdam. Les affaires partent bien avec un adversaire réduit à dix suite à une faute en dernier défenseur d'un Hollandais sur Florian Maurice. Mais le buteur argentin Julio Cruz se régale avec une frappe de loin, faisant la misère au pauvre Pierre Issa. Yannick Fisher et Sébastien Perez se font à leur tour exclure et, dans les dix dernières minutes, Bosvelt et Cruz aggravent sérieusement le score. 3-0.


Les éclairs de Cruyff en 1971.
L'OM de 1971-1972. L'équipe de Bosquier, Skoblar et Magnusson, régulièrement présentée comme la plus forte de l'histoire du club. Elle n'a cependant pas pesée bien lourd au deuxième tour de la Coupe des clubs champions face à l'Ajax d'Amsterdam. Il faut dire que les Bataves pouvaient compter sur un certain Johan Cruyff, au sommet de son art. Le génial numéro 10 a douché l'enthousiasme marseillais à l'aller. Au retour, au stade Olympique d'Amsterdam, il marque un premier but de fou, avec un slalom depuis le rond central qui se termine par une frappe victorieuse des 20 mètres. En fin de match, il alourdit le score pour un succès final de 4-1. A l'époque où tous les matchs n'étaient pas à la télévision, sa prestation à la vue de tous les journalistes français est décisive pour l'attribution en fin d'année du Ballon d'Or France Football. La magie Cruyff, c'est donc aussi quelque part grâce à l'OM...