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Saison

Les clés du match OM-PSG

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/11/2011 à 09:35

Les clés du match OM-PSGLes clés du match OM-PSG

1ère clé : un match d’hommes

Dans ce genre de rencontre sous haute tension, les premiers duels sont importants et donnent le ton du match. Et les Olympiens ont répondu immédiatement présents en mettant beaucoup d’agressivité dans chacune de leurs interventions. Ils ont remporté le combat, la bagarre qui faisait rage au milieu du terrain grâce notamment à Diarra et à Mbia que Deschamps avait titularisé pour répondre au défi physique face aux deux monstres Matuidi et Sissoko. Bien lui en a pris tant les deux milieux récupérateurs marseillais ont dominé les débats dans l’entrejeu.

Et dans la foulée, c’est toute l’équipe phocéenne qui se mettait au diapason et qui marchait littéralement sur la tête des Parisiens dépassés par tant d’engagement. Le public du Vélodrome n’était d’ailleurs pas en reste puisqu’il était lui aussi dans le bon tempo et a joué ce rôle si important de douzième homme.

2ème clé : un pressing tout terrain

Mais un "Clasico" se joue aussi sur un plan tactique, une sorte de partie d’échecs entre les deux entraîneurs. Et cette partie, c’est Deschamps qui en est sorti vainqueur. Notamment grâce à la volonté d’exercer un pressing très haut et d’empêcher les Parisiens de relancer tranquillement. Tous les Olympiens ont fourni de gros efforts physiques pour faire jouer leurs adversaires, même s’ils devaient pour cela sortir de leur zone. L’exemple le plus parlant est bien évidemment le marquage très, très serré d’Azpi et de Morel sur Néné et Ménez. Les deux latéraux Marseillais ne leur ont pas laissé un centimètre d’espace pour se retourner et venir provoquer balle au pied. Ce fut aussi le cas de Jordan Ayew et de Lucho, qui ont purement et simplement harcelé les défenseurs parisiens au niveau de la relance.

Du coup, ils n’avaient d’autre solution que de balancer devant, ce qui a fait les affaires de la paire Diawara-Nkoulou, dominatrice dans le domaine aérien et idéalement placée pour anéantir les offensives parisiennes. Le travail d’André Ayew et d’Amalfitano est aussi à signaler tant ils ont été précieux en venant faire des prises à deux dans les couloirs et en bloquant systématiquement les montées d’Armand et Jallet. Le quatuor offensif parisien s’est donc retrouvé totalement isolé et n’avait d’autre choix que de tenter des actions individuelles que la défense marseillaise a géré à la perfection. Du travail très propre de la part de l’ensemble de l’équipe qui a mis la détermination et l’application nécessaires pour faire déjouer le PSG.

3ème clé : le réalisme offensif

Mais le souci principal avec ce genre de pressing très haut, c’est qu’il se crée un espace important dans le dos des défenseurs. La défense olympienne a parfaitement maîtrisé ce détail en s’alignant à la perfection pour mettre les attaquants parisiens hors jeu ou en effectuant des retours gagnants grâce à leurs qualités de vitesse. Mais presser haut comporte aussi un énorme avantage, c’est que l’on récupère le ballon plus haut et qu’il reste moins de chemin à parcourir pour atteindre le but adverse. Les Phocéens ont géré ces situations avec beaucoup de précision et de vitesse.

Les contres ont été très bien menés grâce à des appels tranchants et des transmissions efficaces, sans parler de la finition qui a été d’une précision chirurgicale. Ce fut le cas sur ce superbe centre d’Azpi pour la tête millimétrée de Rémy, puis sur le contre mené par Jordan Ayew et Amalfitano, et enfin avec ce caviar de l’ancien meneur de jeu lorientais pour la tête piquée d’André Ayew. Une série de geste et de déplacements précis et déterminés qui tranchent avec le manque de mouvement et la faiblesse technique entrevus lors des deux matchs précédents.

Voilà, les joueurs savent maintenant ce qu’il faut faire pour gagner les matchs et conquérir le cœur des supporters. Espérons qu’ils seront capables de rééditer ces performances sur la durée et l’OM pourra alors se remettre à rêver d’Europe.

F.C.