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Saison

Les clés du match OM-Lyon

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 06/02/2012 à 09:00

Les clés du match OM-LyonLes clés du match OM-Lyon

1ère clé : un OM conquérant et réaliste

Même si l’entame de match est à mettre à l’actif des Lyonnais qui malmènent un peu Azpi dans le couloir droit, les Olympiens ont bien vite inversé la tendance en reprenant le contrôle du jeu, mais surtout en se montrant plus présents dans les duels, à l’image de Diarra chargé de prendre Gomis sur les dégagements de Lloris et qui ne lui a laissé que des miettes dans le jeu aérien. La récupération s’effectue plus haut et surtout plus rapidement et les Marseillais empêchent les Lyonnais de ressortir trop facilement. L’entrejeu marseillais fonctionne très bien même en l’absence de Valbuena et la circulation de balle est plutôt fluide avec Cheyrou en patron et Kaboré en fidèle lieutenant qui étonne par son aisance technique et sa disponibilité. Amalfitano quitte quelquefois son couloir droit pour venir donner un coup de main à la construction.

Mais malgré cela, les occasions sont rares côté Phocéen. Le but de Cheyrou, souvent très bon contre Lyon d’ailleurs, arrive un peu comme une bonne surprise sur une action confuse où la défense lyonnaise n’est pas exempte de tout reproche. Mais ce but est symbolique de l’état d’esprit qui anime les Olympiens qui jettent toutes leurs forces dans la bataille sans se poser de questions. On sent qu’une grande confiance anime cette équipe et on peut le constater sur le second but où Amalfitano délivre une merveille de passe par-dessus la défense pour un Brandao qui marque d’un plat du pied droit tout en touché.

2ème clé : un manque de concentration qui coûte cher

Malheureusement, un misérable grain de sable va venir s’immiscer dans les rouages de cet engrenage qui fonctionnait parfaitement. Une seconde de déconcentration qui va se payer cash face à une équipe de ce niveau et avec une telle expérience. Les Lyonnais ne sont pas en huitième de finale de la Ligue des Champions par hasard. C’est une équipe à qui il ne faut rien lâcher au risque de se voir puni immédiatement. Et c’est ce qui s’est passé dans la foulée du second but. Le marquage est un peu moins serré et Gomis se retrouve seul à un mètre de la cage et ne se fait pas prier pour catapulter le ballon au fond des filets.

Les Gones reviennent au score, mais les Olympiens ne lâchent pas. Ils continuent à imprimer le rythme, mais se font surprendre une seconde fois au pire des moments, juste avant la mi-temps, sur une occasion qui n’en est même pas une puisque le centre de Cissokho est détourné par Azpi puis par Diawara pour un but contre son camp alors que les Lyonnais n’étaient pas spécialement dangereux. Un scénario cruel qui vient détruire les efforts consentis depuis le début de la rencontre. Les Marseillais avaient fait le break et peuvent tout de même s’en vouloir, car il est interdit de mener 2 à 0 face à un concurrent direct, à domicile qui plus est, et de se faire rejoindre de la sorte en l’espace de dix minutes.

3e clé : des difficultés physiques

La seconde période sera bien moins prolifique et les deux équipes se montrent moins efficaces dans le jeu. Le milieu de terrain olympien, dominateur en première période, éprouve plus de difficultés pour garder le ballon et les duels sont maintenant remportés par les Lyonnais, notamment par ce satané Koné qui a coupé tous les ballons de la tête dans sa surface et qui a dominé tous ses adversaires directs athlétiquement. Les latéraux marseillais vont bien essayer d’apporter le surnombre, mais on sent bien que les joueurs sont émoussés et qu’ils sont un peu à la limite. En particulier les revenants africains qui seront remplacés, Diawara pour éviter le carton rouge et Kaboré, car il a sombré corps et âme en seconde période.

Le seul qui continue à se montrer dangereux, c’est ce diable d’Amalfitano qui aura mis le feu tout au long de la rencontre. Diarra et Cheyrou se sont éteints et il faut même un super Nkoulou pour annihiler les contres lyonnais. L’OM a même frôlé la catastrophe dans les arrêts de jeu. Heureusement que Mandanda était vigilant sur une frappe vicieuse de l’inévitable Lisandro. Un match nul difficile à digérer donc, mais qui ne doit pas entamer le moral des Olympiens, qui ont tout de même produit une bonne prestation en l’absence de tant de joueurs importants.

F.C.