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Saison

Les clés du match OM-Dijon

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/03/2012 à 09:35

Les clés du match OM-DijonLes clés du match OM-Dijon

Les clés du match OM-Dijon après la défaite de l'OM au Vélodrome (1-2).

1ère clé : une inefficacité offensive chronique

Certes l’OM a inscrit un but, mais sur pénalty. Sinon, on ne peut pas dire que les Olympiens se soient créé beaucoup d’occasions dangereuses. Même s’ils ont plutôt bien combiné dans la construction du jeu, c’est souvent la conclusion qui a péché. En effet, il manque toujours le geste juste que ce soit sur la dernière passe ou dans la frappe. On ne compte plus les tirs non cadrés, notamment par Rémy ou les centres mal ajustés comme ceux de Valbuena sur coups de pied arrêtés et ceux d’Azpilicueta sur ses nombreuses montées.

Prenons justement pour exemple les bonnes incursions du latéral espagnol, surtout en première période. La préparation a été excellente avec des redoublements de passes entre Valbuena et Amalfitano et des appels en profondeur d’Azpi. Ce triangle qui fonctionne à merveille a souvent pris le dessus et a réussi à trouver la faille de nombreuses fois, mais seulement voilà, la seule fois où cela a été décisif c’est sur l’action qui amène le pénalty. Les autres centres ont fait chou blanc. Est-ce un problème de justesse dans la passe ou de présence dans la surface ? Il est vrai que si Valbuena et Amalfitano sont à l’origine du mouvement, que Brandao ne repique pas dans l’axe et que les deux milieux défensifs ne se projettent pas dans la surface, cela fait forcément moins de cibles à viser au moment du centre avec le seul Rémy à mettre sur orbite.

On peut aussi reprocher aux Olympiens de ne pas frapper assez souvent aux abords de la surface et quand ils le font, c’est souvent sans grande conviction et cela trouve rarement le cadre.

2ème clé : des défaillances individuelles

Il est donc clair que si les Phocéens ont tant de difficultés à marquer, il faut au moins savoir garder un résultat lorsqu’ils ont l’avantage. Mais encore une fois, cela n’a pas été le cas. Et cela se vérifie souvent à domicile où les Marseillais se laissent endormir par leurs adversaires. Et malgré la bonne tenue d’ensemble de la défense phocéenne, des erreurs individuelles ou des errances passagères viennent tout gâcher.

Sur le premier but, on ressent une grosse passivité et un manque d’agressivité étonnant sur une remontée banale et une relance plutôt ratée de Meité. Diarra laisse passer le ballon entre ses jambes, puis le centre de Guerbert trouve le seul Dijonnais dans la surface, heureusement repris par Nkoulou. Le ballon traîne devant le but et c’est le milieu défensif de Dijon qui glisse le ballon au fond des filets entre trois joueurs marseillais et un Steve Mandanda qui peine à se relever. Et que dire du second but où c’est même le meilleur joueur olympien de la saison qui se troue en effectuant un contrôle qui se transforme en passe décisive pour l’adversaire ? Il commet même une seconde erreur dans la même action en ayant le réflexe malheureux de retenir Koné ce qui lui vaudra un carton rouge. Les Dijonnais inscrivent deux buts sur leurs deux seules véritables occasions, c’est tout de même un peu fort.

Il y a bien un problème, mais celui-ci semble se situer dans les têtes plus que dans les jambes, même si l’on sait que les Olympiens manquaient un peu de carburant et de vitesse après leur gros match de Milan. Les buts encaissés sont plus le fruit de la déconcentration que de la fatigue et cela ne pardonne pas, comme souvent au Vélodrome face à des équipes qui jouent leur survie en Ligue 1.

F.C.