1ère clé : ainsi font, font, font…
… les petites marionnettes ! Ainsi font, font, font, un quart d'heure et puis s'en vont ! Cette première clé pourrait résumer à elle seule le match des joueurs de l'Olympique de Marseille. Un match entamé avec un esprit tout à fait louable : des récupérations de balle constante, qui plus est dans le camp d'Evian ; une occupation du terrain quasi parfaite avec une réelle volonté qui faisait plaisir à voir… Bref, pratiquement que du positif si ce n'est cette faculté à ne pas conclure les actions, comme c'est le cas depuis plusieurs semaines maintenant !
En effet, en quelques minutes, l'OM s'était procuré deux occasions très franches : sur la première, Cheyrou n'avait pas su convertir en but un ballon repoussé par Andersen alors qu'il était idéalement placé, et sur la seconde, Morel s'est essayé à une frappe dans un angle fermé alors qu'André Ayew semblait bien seul en retrait… Bref, l'OM dominait son sujet de la tête et des épaules, mais sur la première incursion des Haut-Savoyards dans le camp olympien, le vétéran Jérôme Leroy crucifia Mandanda d'un lob magnifique… Ainsi font, font, font… vous connaissez maintenant la suite !
2ème clé : la mauvaise blague des arbitres continue…
La suite, c'est que les Marseillais ont totalement sombré dans la sinistrose, bien aidés par un arbitrage qu'on n'ose plus qualifier… Comme si ce début de match n'avait pas suffi pour miner encore davantage le moral des Olympiens, il fallut qu'une énième bourde des arbitres vienne noircir un peu plus le tableau. Et, une fois n'est pas coutume, ce n'est finalement pas M. Varela qui est à blâmer le plus ce mardi soir. Mais c'est bien son assistant qui a, une nouvelle fois, terni l'image de l'arbitrage français. Pourtant, idéalement placé comme le prouvent les ralentis, ce monsieur n'a pas daigné lever son drapeau alors que Jérôme Leroy est hors-jeu d'un bon mètre.
Une erreur grossière presque pire que celle commise par le corps arbitral à Brest, tant on se demande comment on ne peut pas voir l'évidence sur une telle action… Mais n'en rajoutons pas davantage, ce serait donner une excuse supplémentaire à des Olympiens qui n'ont pas à en avoir…
3e clé : à quand un esprit de révolte ?
Car au-delà de ce fait de jeu, aussi révoltant soit-il, il n'en reste pas moins que comme à Brest, l'OM disposait de longues, très longues minutes pour revenir dans le match. Mais si l'état d'esprit semblait être présent en début de rencontre, ces deux coups du sort anéantirent totalement les Marseillais, incapables de réagir. Et c'est bien là le problème : en 75 minutes, les Olympiens n'ont pas réussi à mettre en grand danger un promu en Ligue 1 ! C'était pourtant le dernier espoir de raccrocher le bon wagon… la révolte aurait dû avoir lieu et les joueurs de l'OM auraient dû se faire violence, ne serait-ce qu'en montrant du caractère.
On comprend et constate au fil des semaines que certains Marseillais ne sont pas au niveau de la Ligue 1… mais ne peuvent-ils pas essayer au moins de se donner sans compter ? Les leaders des années précédentes partis sous d'autres cieux, cet OM n'a plus dans ses rangs un ou des joueurs capables de sauver un navire qui sombre et c'est le cruel constat que l'on peut faire à l'issue de ce match bonus qui est devenu… le match de trop !
M.V.