OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Les 10 dates de Giannelli Imbula à l'OM

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 01/07/2015 à 18:05

Les 10 dates de Giannelli Imbula à l'OMLes 10 dates de Giannelli Imbula à l'OM

Au moment de se justifier sur la vente de Dimitri Payet, Vincent Labrune ne s'est pas caché dans les colonnes de L'Equipe : "Le joueur que nous souhaitons vendre, c'est Giannelli Imbula. Tout le monde le sait". Si le départ du meneur de jeu réunionnais est acté, le jeune milieu de terrain recruté à Guingamp fait lui aussi ses bagages après deux saisons passées sous le maillot blanc. Avec également un deuxième exercice bien meilleur que le premier. Et beaucoup plus de frasques en dehors. 

5 janvier 2013 - Un match coup de foudre

L'OM reprend sa deuxième partie de saison avec un match de Coupe de France un après-midi au Vélodrome face à une équipe de Guingamp qui joue la montée en Ligue 2. A priori un match tranquille, mais le public découvre vite un phénomène au milieu de terrain. Imbula, international espoir français, donne le tournis à Benoît Cheyrou et Joey Barton avec ses percussions balle au pied. Vincent Labrune est également sous le charme et à la fin du match, il s'en va trouver son homologue guingampais. Il cherche un joueur à ce poste et veut transférer Kaboré. Mais il ralentit sérieusement quand il apprend l'identité de son agent : Jean-Luc Barresi. Le joueur sera néanmoins la troisième recrue phocéenne à l'intersaison suivante. Il a changé de conseiller et signe à l'OM pour découvrir la Ligue 1 contre une indemnité de huit millions d'euros. 

18 septembre 2013 - Les compliments d'Arsène Wenger

Aligné au poste de milieu défensif dans le 4-2-3-1 de Baup, Giannelli Imbula ne rate pas ses débuts en Ligue des champions, pour la venue d'Arsenal au Vélodrome. Si l'OM s'incline (1-2), le joueur régale avec sa volonté de fer et son jeu vers l'avant. A la fin du match, Arsène Wenger y va de ses compliments. Les médias espèrent tous en faire leur nouvelle mascotte. Le joueur a l'air en plus d'être bon client : la semaine suivante, pour son premier but avec l'OM contre Saint-Etienne, il le célèbre à la façon de Luca Toni. 

26 novembre 2013 - Trop vite trop haut ?

Mais l'euphorie retombe vite. Pour le match retour contre cette même équipe d'Arsenal, il est aligné alors que le match ne présente plus aucun enjeu. Son nombre famélique de ballons récupérés a poussé l'entraîneur de l'OM à le mettre sur le banc de touche. Quand il en sort, il exaspère ses coéquipiers. Comme Mandanda à l'Emirates. Si le professionnalisme du capitaine le pousse à ne pas le nommer après le match, personne n'est dupe : "On se prend pour des bons ou des grands joueurs, mais on ne l'est pas du tout quand on voit ce qu'il y a en face. Donc maintenant il faut travailler et essayer de se rapprocher un maximum de ce genre d'équipes parce que là on est très très loin". 

7 décembre 2013 - L'altercation avec Florian Thauvin

Contre Nantes, Imbula est remplaçant. L'OM étant mené, Baup lui demande d'aller s'échauffer. Il met dix minutes pour enfiler protège-tibias et chaussettes avant d'aller courir en petite foulée. Rentré en seconde période, il ne change pas le cours du match mais trouve le moyen au coup de sifflet final de s'embrouiller avec Florian Thauvin. Les deux fleurons du projet Dortmund sont à deux doigts d'en venir aux mains. L'OM a perdu contre Nantes et Elie Baup est débarqué le lendemain. Pour Imbula, les temps sont durs puisqu'il a également été exclu en Espoirs pour avoir manqué de respect à un intendant qui lui proposait une doudoune à sa sortie du terrain. 

8 février 2014 - Une fin de saison sur le banc

Titulaire dans un poste de relayeur avec Dimitri Payet contre Bastia pour une victoire 3-0, Imbula n'est pas dans les plans de José Anigo qui a du mal avec sa nonchalance sur un plan général. Dès le match suivant, le schéma change et Imbula sort du onze. Il ne démarrera plus qu'une rencontre, l'explosif OM-Ajaccio où le public demande la démission de l'entraîneur et directeur sportif marseillais. Dans les médias, le joueur essaie de se défendre alors que le surnom que lui a attribué une partie du vestiaire a été dévoilé : "Imboulard". 

5 septembre 2014 - Un retour au premier plan, à son rythme

Avec l'arrivée de Marcelo Bielsa, Imbula sait qu'il a tout pour se métamorphoser. Dans une équipe qui presse haut, on va davantage mettre en valeur ses percussions et ses passes vers l'avant que sa faculté à courir pour chercher des ballons dans les pieds de ses adversaires. Indispensable dès les matchs de préparation dans le système de l'Argentin, Imbula n'a pas totalement changé non plus. Pour un amical contre Arles-Avignon en période de trêve, il s'autorise un match passé à marcher dans son intégralité. Sacrée performance. 

23 novembre 2014 - Indispensable pour Bielsa 

Ceci dit, quand il faut mettre plus d'intensité en Ligue 1, Imbula sait le faire. Dans l'équipe de Bielsa qui récolte toutes les louanges en Ligue 1 avec huit victoires consécutives, il est le pion essentiel, le joueur qui ne sort jamais. S'il se rend coupable d'une faute de marquage sur Gourcuff fatale dans le match à Lyon, il est expulsé injustement à Paris après un bon match. Le club fait directement pression pour que son carton rouge soit annulé. Bien vu, le match suivant, contre Bordeaux, il est impressionnant de combativité au milieu. Mené, l'OM renverse finalement la vapeur pour s'imposer 3-1. 

22 février 2015 - Jamais un mot contre le système

Avec la deuxième partie de saison, les contre-performances reviennent. L'occasion pour de nombreux observateurs de critiquer Marcelo Bielsa et son système en 3-3-3-1 qui laisse systématiquement Imbula tout seul au milieu de terrain. Le joueur, lui, ne se plaint jamais publiquement de son sort, même au détour d'allusions. C'est pourtant une excuse toute trouvée. Mais Imbula essaie plutôt de persévérer sur le terrain. Il n'empêche, son rayonnement n'a plus rien à voir quand il est associé à Lemina ou André Ayew ou quand Romao est à ses côtés pour effectuer les basses besognes. Mais même quand il a un rôle nettement plus défensif, il tente de faire du mieux possible. Il s'en sort très bien à Saint-Etienne, où l'OM laisse échapper la victoire dans les arrêts de jeu. 

10 mai 2015 - La sortie mouvementée

Contre Monaco, dans le match de la dernière chance pour le podium, l'OM est mené dès la première minute de jeu. Imbula n'y est pas au milieu de terrain, cherchant à gagner le match tout seul. Bielsa le sort pour Thauvin, au risque de déséquilibrer son équipe. Une fois hors du pré, le milieu disjoncte, s'en prend à toutes les bouteilles d'eau qui traînent devant les caméras. Mais à la fin, l'OM renverse la vapeur et s'impose 2-1. Si Imbula joue les deux dernières journées, où il se montre nettement plus à son avantage, Bielsa n'émet aucune objection quand sa direction lui indique qu'il sera le joueur sacrifié pour renflouer les caisses. 

14 juin 2015 - La phrase-choc de son père

Avant même la fin du championnat, le père d'Imbula s'était déjà illustré avec un cliché aux côtés d'Ancelotti au centre du Real Madrid, diffusé sur les réseaux sociaux. Ça ne devait être qu'une visite de courtoisie confidentielle mais le paternel avait trop envie de clouer le bec aux consultants qui taillent son fils. Après avoir fait le tour des clubs importants en Espagne, il pensait avoir noué de sérieux contacts avec Valence, quatrième du dernier championnat. Mais Jorge Mendes, proche conseiller du président, a préféré placer Rodrigo Caïo au milieu. Finalement, le milieu brésilien sera recalé lors de la visite médicale. Qu'à cela ne tienne, Willy Ngandi a sorti une pépite dans Téléfoot : "Mon fils peut accepter d'aller à l'Inter et ressusciter l'équipe".