OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Les 10 dates de Diarra à l’OM

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 11/08/2012 à 12:00

Les 10 dates de Diarra à l’OMLes 10 dates de Diarra à l’OM

Alou Diarra a signé à West Ham presque dans le soulagement général. Pourtant, à son arrivée, il avait suscité l’espoir...

Le 12 juillet 2011 – Sa présentation

Alors qu’il a rejoint le groupe en stage, Alou découvre la Commanderie quelques jours plus tard. Son amour pour le PSG ? Les duels musclés entre Bordeaux et Marseille ces dernières années ? Le milieu balaie tout ça d’une main, se posant avant tout comme un gagneur, un leader. Mandanda assure même qu’il va remplacer Heinze dans le vestiaire. En attendant, première sortie médiatique, première bourde : alors que ses dirigeants jouaient au chat et à la souris avec Lucho, il met les pieds dans le plat et sous-entend que l’Argentin veut clairement partir.

Le 6 août 2011 – Premier match contre Sochaux (2-2)

Pour la première dans un Vélodrome en travaux, Alou Diarra impressionne, pieuvre à la récupération, il est aussi à l’origine de l’ouverture du score sur une remontée de balle. Marseille se met à croire à la sentinelle forte…

Le 21 septembre 2011 – Première fois sur le banc, contre Evian (2-0)

…mais le joueur est fantomatique par la suite. Au soir de la sixième journée, l’OM est bon dernier. Pour le match suivant, Deschamps tente. Il sort ni plus ni moins que le 4-2-3-1 actuel, avec le trident A.Ayew – Valbuena – Amalfitano derrière l’attaquant. À la récupération, le ticket Lucho – Kaboré. Diarra rentre à 20 minutes de la fin, il est conspué.

Le 2 octobre 2011 – Le fond, contre Brest (1-1)

Rapidement surpris, l’OM a toutes les peines du monde à reprendre la main contre Brest. Un match en forme de cauchemar où l’entrejeu marseillais doit faire avec deux boulets : Lucho et Diarra, aussi lents qu’approximatifs dans leurs passes.

Le 29 octobre 2011 – Un but décisif, à Dijon (3-2)

Pour se refaire la cerise, l’OM opte pour un 4-4-2. Diarra ne s’en sort pas trop mal. Il offre surtout la victoire d’une bonne tête sur coup de pied arrêté à Dijon. On pense l’OM reparti, mais deux défaites suivent peu après, à Montpellier et contre l’Olympiakos.

Le 27 novembre 2011 – Le coup d’éclat face à Paris (3-0)

Aligné avec Stéphane MBia au milieu, Alou est transfiguré. Le Camerounais monte au pressing, il est lui tranchant à la récupération : la complémentarité est parfaite, et, ensemble, ils marchent gentiment sur la tête du milieu parisien. Les deux compères ont aussi été très bons à San Siro, quand il a fallu faire tomber l’Inter Milan.

Le 3 mars 2012 – Impuissant contre Toulouse (0-1)

Les Marseillais ont beau courir depuis un mois derrière un succès en championnat, ils n’ont pas la force nécessaire pour venir à bout de Toulouse à domicile. Alou Diarra, censé amener du muscle à l’entrejeu marseillais, se fait bouger par Capoue et ses copains. On n’est pas loin de l’humiliation…

Le 17 mars 2012 – L’élimination contre Quevilly (2-3 a.p.)

…elle survient deux semaines plus tard en coupe de France. Dépassé par l’équipe de son frère, Diarra est incapable de sonner la charge, de faire autre chose que défendre. Triste.

Le 8 avril 2012 – Le match retour contre Paris (1-2)

Toujours aussi limité dans le jeu, Alou Diarra n’impose plus le respect dans les airs. Alors que l’OM avait réussi à recoller au score, pas le temps de faire douter les Parisiens : Diarra se fait surclasser par Alex dans un duel à la tête. Et pas qu’un peu. Le glas est sonné, Alou Diarra est un échec unanime (voir la vidéo).

Le 24 juillet 2012 – Le coup de la chambre à Divonne

Alors qu’il jurait ses grands dieux qu’il était prêt à tout pour se racheter, Diarra arrive avec cinq jours de retard à la reprise. Ses coéquipiers préfèrent éviter de parler de lui, pour ne pas créer de vives polémiques. À Divonne, le joueur est même subitement malade, ce qui suscite le courroux de son nouveau coach (lire ici). Mais la vérité la plus dure à entendre est peut-être celle du terrain : l’OM joue désormais avec deux milieux défensifs mobiles. Exit Diarra donc, welcome back Charles Kaboré.

(Photos © Le Phocéen)