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Saison

"Le silence était le meilleur des mépris"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 24/10/2011 à 18:41

"Le silence était le meilleur des mépris""Le silence était le meilleur des mépris"

Après les matchs de l'OM, Le Phocéen interroge les groupes de supporters. Au menu : l'ambiance lors de la rencontre OM-Ajaccio.

"Pour nous, le but a été atteint"

L'ambiance était très pesante dans les tribunes pour ce match face à Ajaccio...

South Winners : "C'est le peuple qui parle, et il est mauvais. Quand il n'y a plus de meneurs, il y a des cons des deux côtés. Quand on laisse faire les gens, ça devient n'importe quoi, même moi j'avais honte parfois. Certains ont insulté Mandanda et Ayew. C'est tombé dans la connerie humaine, c'est désolant de voir des gens insulter Mandanda, on avait honte. C'est malheureux. Sans meneur, c'est difficile. Nous, on voulait le silence, rien de plus. C'était n'importe quoi."

Dodger's : "Le but a été atteint. L'association a adopté un certain comportement, mais on a laissé libres les gens qui voulaient encourager l'équipe ou la siffler. Pour nous, le silence était le meilleur des mépris, car notre équipe nous méprise depuis le début de la saison. On avait adopté cette position-là à l'unanimité, elle a été bien suivie, même s'il y a eu des sifflets sur le penalty manqué ou l'entrée de Diarra. Mais on n’y peut rien, c'est la réaction de chacun. Il faut laisser les gens libres de leur choix. On était dans une position neutre, après, on ne peut pas empêcher les gens. On n'a pas bâché, on a écrit des messages, mais on n'est pas derrière chaque supporter. Si les gens ont sifflé Diarra, c'est qu'ils avaient envie de le siffler. Pour Gignac, les gens étaient partagés. Tout ça n'a pas été dicté par les groupes de supporters. Notre colère était légitime, les groupes ont mis la même bâche (Silence, on coule), après, chaque groupe a marqué un message différent aussi. Pour nous, le but a été atteint, j'espère que ça fera prendre conscience aux joueurs qu'on est là, même si on n’est pas les décideurs."

S.R.