Le PSG battu à Lens, quels enseignements pour l'OM ?

On ne va pas dire qu'on a encore regardé un match du PSG, après celui, mythique, de la défaite contre le Bayern il y a trois semaines. Mais on a quand même jeté un oeil attentif à la première sortie des Parisiens hier soir à Lens, à trois jours du Classique PSG-OM. A nouveau, le PSG s'est incliné (1-0), mais l'équipe alignée par Thomas Tuchel n'avait rien à voir avec celle de la finale de la Ligue des Champions. Huit absents (Navas, Neymar, Di Maria, Marquinhos, Icardi, Paredes, Mbappé plus Draxler touché aux adducteurs) pour un onze surtout affaibli offensivement.

L'équipe du PSG battue hier à Lens (1-0) : Bulka - L. Kurzawa, Kehrer, Kimpembe (A. Diallo, 74e), Bernat (Bakker, 83e) - I. Gueye, A. Herrera, Verratti - Sarabia, Kalimuendo, Ruiz-Atil (Dagba, 68e)

En attaque, les tous jeunes Arnaud Kalimuendo et Kays Ruiz-Atil (18 ans) étaient titulaires pour la première fois en Ligue 1 et s'ils n'ont pas démérité, ils n'ont pas mis en difficulté la défense lensoise, tout comme l'expérimenté Pablo Sarabia qui lui a été transparent sur le côté droit. Comme l'a dit Tuchel après la rencontre, son équipe ne pouvait pas espérer mieux qu'un match nul 0-0. La défense, elle, a été plutôt correcte et a encaissé un but sur une boulette de Marcin Bulka, le 3e gardien parisien, qui ne gardera malheureusement pas les cages du PSG dimanche soir, puisque c'est Sergio Rico qui pourra être aligné (il n'était pas qualifié pour la partie à Lens).

Ce qu'il faut donc retenir pour l'OM, c'est que cette équipe bis du PSG est beaucoup moins dangereuse sur le plan offensif, mais il suffit d'un Neymar ou d'un Di Maria - même s'ils seront loin d'être à 100% - pour changer ce visage. Le reste de l'équipe parisienne (Verratti, Gueye, Kimpembé, Bernat...) tient évidemment la route. "Je ne suis pas inquiet (en vue du match contre l'OM dimanche), mais je suis réaliste, a lancé Tuchel en conférence de presse. On a besoin de plusieurs semaines pour se roder. Par rapport à notre préparation, on était dans une situation semblable à un match amical. (...) Après, s’il faut jouer avec la même équipe face à Marseille, on le fera." Si cela est le cas, à Villas-Boas et aux Olympiens d'en profiter.