OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Le plan offensif de l'OM se dessine

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/10/2015 à 07:00

Le plan offensif de l'OM se dessineLe plan offensif de l'OM se dessine

4-2-3-1, 4-3-3, 4-4-1-1... Depuis qu'il s'est assis sur le banc de l'OM, Michel a multiplié les schémas. Un détail au vu de l'animation générale. Les Olympiens ressemblaient avant-tout à une équipe avec cinq milieux de terrain dont un Diarra qui fait tout à la relance, deux ailiers, puis un Michy Batshuayi seul devant. Nuance, à Paris, la formation phocéenne s'articulait avec deux lignes de 4 joueurs bien resserrées. Malgré la défaite (1-2), l'équipe avait rassuré notamment en ce qui concerne son état d'esprit. Michel n'avait pourtant pas reconduit la même stratégie pour Lorient et Braga. Ce qui peut se comprendre. Les deux adversaires n'ayant pas le statut du PSG, l'OM se devait d'être plus offensif. La persévérance du technicien espagnol a peut-être fini par payer à Lille. Si l'OM n'est pas sorti de la crise, les intentions de l'ancien entraîneur de l'Olympiakos sont peut-être plus lisibles. 

L'art de vite se projeter

Si Rémy Cabella garde une position axiale, il était aligné à Lille avec Romain Alessandrini à sa droite et Georges-Kévin Nkoudou à sa gauche. Trois milieux offensifs rapides, capables de jaillir, balle au pied. Elle est donc là, la nouvelle stratégie de l'Olympique de Marseille. Une défense à 4, un Lassana Diarra qui martyrise seul le milieu de terrain adverse, un Lucas Silva en fidèle lieutenant à ses côtés et donc trois joueurs qui se projettent rapidement devant pour combiner avec Batshuayi. Au stade Pierre Mauroy, cela a découlé sur de nombreuses occasions. Et deux buts, superbement construits. Sur le premier, Cabella talonne pour créer un décalage, Alessandrini donne à Lucas Silva qui a encore un temps d'avance pour ajuster une louche dans la surface. Et si la frappe du numéro 11 termine sur le poteau, Batshuayi est là derrière pour marquer. En seconde, l'attaquant attire trois défenseurs adverses pour mieux glisser une balle de but à Alessandrini. Point négatif, le réalisme n'est lui toujours pas au rendez-vous, de nombreuses occasions ont été gâchées. Mais le potentiel du quatuor offensif est désormais plus évident. Avant une rencontre, lorsqu'un supporter a besoin de se convaincre que l'OM va l'emporter, il pourra penser à ce jeu entre Batshuayi, Cabella, Alessandrini... et Nkoudou ? 

Nkoudou pas indiscutable

Si Cabella et Alessandrini ont un peu plus façonné leurs fauteuils de titulaire, l'ancien joueur de Nantes n'a pas été transcendant. Rapide certes, mais systématiquement à contre-courant dès qu'il fallait centrer, ou terriblement lent quand il s'agissait de frapper au but. Mais il pourrait tout de même garder une place au coup d'envoi dimanche prochain sur la pelouse, faute de mieux. C'est qu'Ocampos en a eu des chances depuis le début de saison, il a été décevant presque à chaque fois. Barrada a du mal à s'inscrire dans la rapidité qu'exige ce poste. Bouna Sarr semble ne pas avoir les faveurs du technicien espagnol. A ce rythme, le principal concurrent de GK dans ce couloir gauche, ça pourrait être... Bilal Boutobba. Mais attention, à la moindre difficulté, Michel n'hésitera pas à renforcer son milieu pour ne compter plus que sur un trio devant. Nkoudou devra alors laisser sa place à Barrada ou Romao. La confirmation contre Nantes sera donc attendue à plus d'un titre.