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Saison

Le maintien et c'est tout

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 25/04/2016 à 07:00

Le maintien et c'est toutLe maintien et c'est tout

A Sochaux, le match n'avait pas été fameux. Mais il y avait de quoi espérer dans cette période de l'après-Michel avec le ticket Passi-Boli. Après tout, c'était une qualification, à l'extérieur, sur une pelouse où Monaco était par exemple tombé dans les tours précédents. L'occasion était belle de confirmer l'embellie, de manière à assurer le maintien une bonne fois pour toutes et surtout préparer au mieux la finale de la coupe de France contre le PSG. Si ce n'est pas fait mathématiquement pour le maintien, cette journée permet tout de même de respirer un grand coup. Avec ce point contre Nantes, il faudrait que le Gazélec Ajaccio et Reims sortent un parcours de champion sur les trois dernières journées. Vu le calendrier, c'est mission quasi impossible. Mais ce qui fait tache, c'est que si l'OM voit de près le maintien lors de cette 35e journée, c'est avant tout parce que Toulouse s'est finalement effondré contre Lyon (2-3). Avec cinq points de plus, car les Violets se sont également fait rejoindre dans le temps additionnel le week-end dernier à Lorient (1-1), la situation phocéenne serait bien plus crispante. 

Trois joueurs qui lâchent

Contre les Canaris, difficile de dire si les Marseillais ont été pires que face à Bordeaux. Le simple fait de se poser la question tend à prouver que les joueurs olympiens sont toujours au fond du trou. Contre Nantes, ce que l'on retient, c'est avant tout des défaillances individuelles : Batshuayi qui oublie Thauvin sur une action qui doit normalement faire but, Nkoulou qui n'a pas confiance dans la sortie de Mandanda et qui trompe son portier du dos, Romao qui perd ses nerfs et laisse ses camarades à 10... Franck Passi peut faire une semaine d'entraînement digne de Guardiola, si derrière trois joueurs lâchent, c'est compliqué de gagner à huit. Surtout pour cette équipe. L'an passé, Der Zakarian avait déjoué les plans de Bielsa avec un 4-4-2 losange. Cette fois-ci, il a dégainé un 4-4-2 en ligne. Pour avoir une ligne de milieu calquée sur celle de l'OM. Et force est de constater que le terrible quatuor Thomasson-B.Touré-Gillet-Iloki a pris le dessus sur Thauvin-Diaby-Romao-Sarr. Car si la possession de balle était marseillaise, le jeu offensif se résumait à une recherche directe du duo Batshuayi-Fletcher, en espérant un miracle... 

Rien à voir avec la finale

En terme de contenu, c'est donc encore clairement insuffisant, ne serait-ce que pour la Ligue 1. De quoi être inquiet pour la finale de la coupe de France, alors que Paris aura également trois fois 90 minutes en Ligue 1 pour préparer le dernier rendez-vous de la saison au stade de France ? Absolument pas. Car la configuration du match n'est absolument pas la même. Contre Nantes, une équipe également bien limitée techniquement, l'OM n'a jamais pu travailler ce bloc-équipe qui pourrait faire sa force contre le champion de France. Les matchs contre Angers, Reims et Troyes seront, par définition, du même acabit. Peu en importe presque l'issue désormais. Reste cependant à travailler un peu plus devant l'efficacité et l'altruisme. Ça par contre, ça ne mange pas de pain et ce n'est pas comme si les Olympiens avaient pris de l'avance dans ce domaine...