Labrune : "Une décision qui aurait dû être prise en deux minutes"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 22/11/2021 à 16:16
La réaction de Vincent Labrune après les incidents du Groupama Stadium.
N'ayant réagi hier soir que par le biais d'un communiqué destiné à démonter l'argumentaire du préfet du Rhône, la LFP s'est faite bien discrète depuis les incidents d'hier soir au Groupama Stadium.
La réaction du président de la Ligue, Vincent Labrune, était très attendue. Il a donné une interview sur le site internet de L'Equipe. Il est revenu sur la décision d'hier soir et sa longueur et le rôle de la LFP dans cette farce :
"Certes, on ne fait peut-être pas tout bien, mais la réalité est que nous n'avons ni pouvoir de police et de justice, ni celui de sanctionner individuellement les fauteurs de troubles, ni même celui d'imposer la non-reprise d'une rencontre quand nous considérons que cela n'a aucun sens. (...) Je suis choqué et furieux. Choqué qu'en 2021, après tous les événements que nous avons vécus depuis le début de la saison, il y ait encore des imbéciles qui soient en situation de jeter des projectiles sur les acteurs du jeu, joueurs ou arbitres. Je suis choqué, encore, que l'on mette deux heures pour prendre une décision qui relève de l'évidence et qui aurait dû être prise en deux minutes. Car il est évident que quand un acteur est touché, le match ne peut pas reprendre. On ne peut, sous aucun prétexte, transiger avec l'intégrité des acteurs et il ne peut pas y avoir de deuxième chance à mes yeux. Le match doit être interrompu, point final".
Une prise de parole un peu tiède dans l'ensemble qui avait surtout pour but de préparer publiquement les rendez-vous importants à venir avec notamment une réunion entre le ministère des Sports, de l'Intérieur et les instances du football prévue ce mardi.
Des avancées sont attendues, comme l'expliquait hier soir Pablo Longoria : "Ce sont des situations où tout le monde doit réfléchir ensemble. Tout ensemble avec le football français car, cela dépasse les limites des questions de sécurité. On doit trouver le plaisir de jouer au football. (...) Nous sommes ici pour analyser l'avenir du football, on a une responsabilité. On a un championnat regardé dans le monde. Il faut sortir de cette dynamique qui commence à être très dangereuse".