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Saison

Labrune : "Qu'ils le fassent plus souvent"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 29/11/2011 à 16:33

Labrune : "Qu'ils le fassent plus souvent"Labrune : "Qu'ils le fassent plus souvent"

Le président de l'OM, Vincent Labrune, est revenu, devant la caméra du Phocéen, sur la victoire olympienne contre Paris.

Mercredi, vous aviez parlé de faute professionnelle, cette victoire vous rassure-t-elle ?

Vincent Labrune : "J'ai dit ça à un ami en montant dans ma voiture, et non pas en zone mixte comme cela a été rapporté. C'était sous le coup de la déception, car on est dans une situation financière qui n'est pas facile, cette qualification peut rapporter quatre millions d'euros au club. Mercredi, ça manquait d'engagement et d'envie, comme à Montpellier. On s'est parlé, on a discuté, et ce qu'ils ont fait contre Paris, c'est ce qu'ils devraient faire plus souvent, surtout qu'ils savent le faire."

C'est le meilleur match de l'OM cette saison ?

V.L. : "Je ne sais pas. Pour moi, le meilleur match de l'OM depuis un moment, c'était à Arsenal, et de très loin. Là, c'était quelque chose aussi, mais on verra, faut qu'ils le fassent plus régulièrement, mais on a énormément confiance en eux, on leur a redit tout le week-end. C'est une bonne bande de mecs, et on peut aller loin si tout le monde fait les efforts quand il faut."

Quel est l'objectif avant la trêve ?

V.L. : "En championnat, on saura à Noël encore ce que l'on peut jouer. On a pris treize points en six matchs, il en reste quatre, on est dans les clous des objectifs que l'on s'était fixés."

Didier Deschamps n'est pas si isolé que ça ?

V.L. : "Malgré tout ce qui peut se raconter, et c'est normal, on est à l'OM, il y a une cohésion, des gens soudés et unis. Encore une fois, ce n'était pas tout noir et ce n'est pas tout rose après ce match. Il y a bon espoir pour la suite."

On vous a vu très heureux sur le deuxième but...

V.L. : "J'étais content. J'essaie de garder mon sang-froid en toute circonstance, mais là, j'étais content pour eux, les spectateurs, et Margarita aussi, quand on est au bord du précipice, elle est là. Elle mérité, elle n'a pas peur, elle est courageuse. C'est peut-être le vrai départ de l'OM, je l'espère."