La dernière étape pour Mathieu Valbuena
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 10/06/2013 à 07:00
Peu en vue contre le Brésil en amical avec la France, Mathieu Valbuena a de nouveau fait parler pour ses roulades. Son dernier défaut.
Il faut être honnête. Mathieu Valbuena n'a pas été bon contre le Brésil en match amical avec l'équipe de France dimanche soir à Porto Alegre (défaite 3-0 des Bleus). Lui qui avait déjoué les pronostics en étant parmi les meilleurs joueurs lors des chocs contre l'Espagne et l'Italie, n'a pas pesé pour le dernier match d'une saison qui n'en reste pas moins un exercice exceptionnel pour le joueur marseillais. Cette saison, "Petit Vélo" a changé de dimension grâce à une régularité démoniaque, faisant de lui le meilleur phocéen de loin (voir la vidéo).
Mais contre le Brésil, il y a une action qui ne peut être passée sous silence. Une charge dans le dos, qui entraîne sa perte de balle, et une séquence de possession brésilienne qui se conclut par l'ouverture du score. Sur le coup, il y a peut-être, sûrement, faute sur Mathieu Valbuena. Mais au moment où on lui touche le dos, le joueur part dans des tonneaux qui le caractérise tant aux yeux de ses détracteurs. Lui qui se demandait il y a quelques jours, avec d'autres, pourquoi il n'était pas encore considéré par les grosses écuries européennes a peut-être la réponse : Iniesta, Modric, Götze, Kagawa et Ribéry, pour ne citer qu'eux, doivent aussi faire avec un marquage hargneux. Mais ils ne tombent jamais de la sorte.
En 2010, Valbuena avait su faire évoluer son jeu mais aussi son attitude pour devenir un autre joueur. A l'époque, nombreux étaient ceux qui doutaient pour autant qu'il pourrait avoir le niveau international. Un joueur marseillais avait même assuré qu'il arrêtait le foot si "Valbu" faisait le Mondial (lire ici). Aujourd'hui, le milieu offensif assure qu'il n'est pas à son maximum, et qu'il est motivé pour prouver qu'il peut aller encore plus haut. Il sait donc sur quoi il doit travailler, sans pour autant perdre cette explositivité qui fait sa force. Défi de taille.
Mais l'homme aux 60 matchs cette saison aura tout le temps d'y plancher à la reprise. Pour l'instant, place à des vacances bien méritées.