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Saison

L'OM tombe de haut...

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 16/09/2010 à 00:35

L'OM tombe de haut...L'OM tombe de haut...

L’OM n'est pas parvenu à percer le verrou moscovite et s’est incliné sur la plus petite des marges pour son entrée dans la compétition.


La première information de ce début de rencontre est le choix de Didier Deschamps de laisser Mbia et Gignac sur le banc. Volonté de ménager des joueurs qui viennent tout juste de reprendre ou sanction par rapport à leur prestation en demi-teinte face à Monaco, peut-être un peu des deux. Toujours est-il que Heinze, Cissé et Ayew font leur retour dans le onze de départ.

Les Olympiens entament ce match par le bon bout puisqu’ils prennent tout de suite la direction des opérations. Le ballon circule très bien au milieu et les Marseillais privent leurs adversaires de ballon. La récupération du ballon est assez haute, et les défenseurs phocéens semblent bien maîtriser la force offensive des Russes. Mais le problème, c’est que l’OM ne parvient pas vraiment à mettre la défense moscovite en danger. Le jeu manque de vitesse et de prise de risque pour prendre en défaut une équipe aussi regroupée. Les seules petites occasions arrivent sur des frappes lointaines. Ça manque de spontanéité dans le dernier geste.

Et la seconde période ressemble comme deux gouttes d’eau à la première. On constate les mêmes difficultés pour se créer des situations de but. C’est un match très fermé même si l’OM domine et évolue en permanence dans le camp du Spartak. L’étincelle va venir de Valbuena qui, après un joli numéro sur le côté droit, dépose le ballon sur la tête de Lucho à un mètre de la ligne de but. Le meneur phocéen prend le dessus sur son adversaire et pousse le ballon… à côté de la cage russe. C’est incroyable, Lucho rate l’immanquable.

Et comme souvent, la punition survient quelques minutes plus tard sur un contre moscovite. Le ballon arrive sur le côté droit de la défense marseillaise et le centre anodin de Kombarov est détourné malencontreusement par Azpi. Mandanda est battu et le ciel tombe sur la tête des Olympiens. L’objectif est alors de limiter la casse en égalisant et Gignac est tout près d’y parvenir dans les arrêts de jeu sur une frappe qui termine sa course sur le poteau de Dikan. La messe est dite et l’OM débute la compétition par une douloureuse défaite au Vélodrome.


 

buts
Marseille
0
Spartak Moscou
1
tirs
Marseille
28
Spartak Moscou
6
tirs cadres
Marseille
8
Spartak Moscou
1
tirs non cadres
Marseille
20
Spartak Moscou
5
fautes
Marseille
17
Spartak Moscou
18
corners
Marseille
7
Spartak Moscou
3
hors-jeu
Marseille
3
Spartak Moscou
1
cartons jaunes
Marseille
1
Spartak Moscou
1
cartons rouges
Marseille
0
Spartak Moscou
0


On sait que la Ligue des Champions est une compétition très relevée et que les matchs basculent souvent sur quelques petits détails. Ce fut le cas ce soir, dans une rencontre fermée mais dominée par des Phocéens qui semblaient maîtriser leur sujet. Seulement voilà, dans un tel match, les occasions franches sont rares et il faut absolument les mettre au fond. Et malheureusement, cette occasion s’est présentée et Lucho l’a mise à côté. Le manque de réalisme est incontestablement la clé de la rencontre, car à ce moment du match, un but aurait sûrement été synonyme de victoire.

Cela vaut aussi pour Gignac qui aurait pu sauver les meubles dans les arrêts de jeu mais cette fois-ci c’est le montant droit de Dikan qui ruine les espoirs olympiens. L’attaquant marseillais a pourtant fait le bon geste mais le ballon n’est pas au fond et c’est ce qui compte au final. L’OM aurait dû l’emporter, l’OM aurait pu revenir au score, mais l’OM a perdu et c’est le Spartak qui réalise un véritable hold-up.

Benoît Cheyrou a été l’un des meilleurs hommes sur la pelouse côté Olympien. Il a récupéré beaucoup de ballons en se trouvant à la tombée des renvois de la défense moscovite. Il a aussi été le principal animateur du jeu, surtout en première mi-temps. Il a pris des risques dans ses passes, a apporté de la présence dans les phases offensives et s’est même permis le luxe d’ être dangereux sur trois frappes repoussées par Dikan. On l’a moins vu en fin de match mais c’est assez logique vu son activité et le fait qu’il ait joué la totalité de la rencontre face à Monaco dimanche soir.

Andrey Dikan possède un style peu académique mais diablement efficace. Il a effectué quelques parades de qualité et a repoussé la totalité des tirs phocéens, même si c’était des poings et qu’il aurait pu en bloquer quelques-unes. Il a aussi été attentif sur les ballons dans le dos de sa défense, notamment sur un ballon en profondeur pour Gignac où le portier du Spartak le précède d’une fraction de seconde.



Décidément, rien ne se passe comme prévu en ce début de saison. Cela ressemble à une malédiction. Entre les problèmes de recrutement, les départs imprévus, le problème cardiaque de Loïc Rémy, la poisse contre Bordeaux, les mauvais résultats en championnat… on se disait que la bonne nouvelle pourrait venir de la Ligue des Champions avec, pour une fois, un groupe dit facile.

Et bien c’est très compromis car on sait l’importance d’un premier match dans une phase de poule à quatre équipes. De plus, cette défaite est concédée à domicile face au supposé concurrent direct pour la qualification. Les choses ne pouvaient pas être pires ! Ce qui interpelle surtout, c’est l’impuissance offensive face à une défense russe qui est loin d’être leur point fort. Le jeu produit est de bonne qualité mais la vérité se situe dans les 25-30 derniers mètres et les joueurs marseillais se sont montrés trop lents, trop imprécis et trop peu inspirés.

Il y a maintenant urgence car l’enchaînement de résultats négatifs peut avoir des répercussions au niveau psychologique. On récupère moins vite physiquement après une défaite et, avec la succession des matchs, les Marseillais ont besoin de toutes leurs forces. Encore une fois, on attend avec impatience le retour des blessés en espérant voir à l’œuvre le plus rapidement possible le trio d’attaque Valbuena-Gignac-Rémy.

Il faut relever la tête au plus vite et se rassurer dès le prochain match. Ça tombe bien, ce sera dès samedi à Arles-Avignon, nouveau promu en Ligue 1, qui compte zéro point au compteur et qui est actuellement en pleine crise.

 

F.C.