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Saison

L'OM s'enfonce dans la crise

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/10/2013 à 18:55

L'OM s'enfonce dans la criseL'OM s'enfonce dans la crise

Plombé par deux buts encaissés sur des frappes contrées, l'OM est parvenu à refaire son retard en seconde mi-temps. Pour finalement s'incliner bêtement.

2 - 3

OM-REIMS | Ligue 1 | 11e journée
Samedi 26.10.2013 | 17:00 sur
à Marseille (Stade Vélodrome)
Arbitre : M. Delerue

Curieux spectacle proposé par l'OM. Surtout pour ceux qui se sont tapé leurs matchs la saison dernière. Car le jeu proposé par les éléments offensifs, les choix d'Élie Baup dans la composition, cette audace réclamée par les supporters de l'OM, a enfin montré le bout de son nez. Mais c'était au détriment de la réussite. Même si la défaite phocéenne, la cinquième consécutive, n'est pas le seul fait de la chance, les Phocéens ont quand même de quoi se dire qu'ils sont sur la bonne voie et qu'ils ont plus montré que dans leurs derniers matchs. Sauf qu'à la fin, il ne faut pas écarter le fait qu'ils ont encore perdu...

Reims, réussite maximale

Les changements de Baup au coup d'envoi, ce sont donc André Ayew à la récupération à côté de Romao, Dimitri Payet dans le couloir gauche, Florian Thauvin à droite et Khalifa en pointe. Rien que ça. Et force est de constater que pour le plus confirmé d'entre eux, Dimitri Payet, ça paie. À la dixième minute, il ressort sa boîte à crochets, égarée depuis le match contre Evian pour le compte de la deuxième journée. Il tergiverse cependant trop dans la surface, servant finalement Valbuena sur un plateau pour une frappe trop croisée. Mais le frisson du dribble lui est revenu subitement. Une sacrée bonne nouvelle. Si l'équipe phocéenne ne se procure pas de grosses occasions, elle peut compter sur Khalifa devant pour tenter deux-trois frappes. Et un coup franc intéressant au trente mètres, que Thauvin botte sur le crâne de Diawara qui fait trembler les filets à bout portant. Mais le Sénégalais était hors jeu. Pas grave, ça sent bon. Sauf que, une minute plus tard, Romao retient Krychowiak par l'épaule. Carton jaune et coup franc, que Floyd Ayité transforme en but après avoir vu sa balle détournée par le mur olympien. Stupeur dans le Vélodrome qui décide malgré tout de soutenir son équipe. Mais, quelques instants après, Albaek déboule à l'entrée de la surface sur un corner pour reprendre la balle directement. Elle est à nouveau détournée et ça fait 0-2. Les "mouille le maillot ou casse-toi" sont de retour. Reims en profite et Courtet rate l'humiliation de peu avec une talonnade devant Mandanda qui file trop loin du second poteau. Les sifflets sont nourris lorsque l'arbitre siffle la mi-temps.

Une révolte tardivement incisive. Puis...

Au retour des vestiaires, l'atmosphère se dégrade encore, c'est presque dans l'indifférence que Reims s'attache à bien rester en place. Les supporters marseillais se servent juste des ratés offensifs et défensifs pour faire part de leur mécontentement. Mais à la 55e, tout change. Florian Thauvin se révèle, dribble jusqu'à repiquer plein axe avant de lâcher une frappe limpide. 1-2, 35 minutes à jouer, le stade se remet à y croire, rugissant à chaque prise de balle du numéro 14, résolument tourné vers l'avant. Après l'heure de jeu, sur une frappe contrée et une incursion dans la surface, il ne lui manque que quelques centimètres pour égaliser. Mais les minutes défilent, et si Khalifa s'essaie au ciseau retourné dans la surface, Payet à la roulette marseillaise de Zidane, ça en reste des tentatives vaines. À la 74e, Payet laisse la balle pour Valbuena dans son dos, qui remet pour André Ayew à l'entrée de la surface. La frappe du nouveau récupérateur passe de peu à côté. C'est encore lui qui croit détenir l'égalisation d'une tête comme il sait si bien les faire aux six mètres. Mais le cuir touche le poteau puis le goal sans jamais franchir la ligne, l'arbitre sifflera finalement une faute du Marseillais. C'est Gignac, rentré à la place de Payet, qui égalisera d'une volée à ras de terre en force sur un ballon venu du ciel. L'OM pousse, pour des dernières minutes de folie. Gignac pense bien délivrer le stade sur une longue ouverture, mais son tir est contré. Comme souvent dans ces cas-là, l'équipe qui veut arracher la victoire s'expose et Oniangué, seul dans la surface, crucifie Mandanda de la tête. Maudit jusqu'au bout. Mais pas que.

Temps : clair
Terrain : bon
Spectateurs : 35000

But(s)
Thauvin (56e)
Gignac (86e)
Ayité (35e)
Albaek (38e)
Oniangue (91e)
Carton(s) Jaune(s)
Romao (32e)
Mendy (60e)
-
Carton(s) Rouge(s)
--

13 20

13 20 Arbitre : M. Amury Delerue

Remplacements : Valbuena J. Ayew 74e | Payet Gignac 80e | Abdallah Lemina 50e

Non entrés : Samba (g), Morel, Cheyrou, Imbula

Remplacements : Courtret Charbonnier 80e | De Preville Turan 52e | Albaek Ca 88e

Non entrés : Placide (g), Fofana, Atar, Peuget