L'OM retrouve des couleurs au Vélodrome !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/12/2024 à 01:00
L'OM enchaîne les bonnes prestations au Vélodrome face à des équipes joueuses comme Monaco et Lille. De Zerbi et ses joueurs doivent désormais trouver la clé pour s'imposer face à des adversaires plus regroupés.
Depuis les matchs contre Monaco (2-1) et Lille (1-1), l’OM semble avoir retrouvé de la sérénité au Stade Vélodrome, un lieu où l’atmosphère volcanique a souvent pesé sur les joueurs. L’équipe de Roberto De Zerbi paraît enfin déterminée, libérée d’un blocage mental qui l’empêchait de s’exprimer pleinement à domicile.
Un changement de mentalité nécessaire
Cette évolution s’est clairement ressentie après la victoire à Monaco, où Roberto De Zerbi a salué le visage de ses hommes face à un concurrent direct au podium : "Il y avait un blocage mental […] une angoisse, une peur de faire des erreurs, ce qui rendait le jeu difficile." L’entraîneur italien a souligné que ses joueurs avaient réussi à briser cette barrière psychologique, en montrant un jeu plus courageux et organisé, avec un pressing haut et une combativité de tous les instants. Ce renouveau est en partie dû au stage "commando" à Mallemort, qui a permis au groupe de resserrer les liens et de travailler sur cette fragilité mentale. Désormais, les Olympiens semblent moins tétanisés par la pression du Vélodrome, un stade où le soutien du public peut parfois devenir une épée à double tranchant. L’OM joue avec plus de lucidité et de détermination, à l’image de leur prestation contre Monaco où ils ont su profiter des espaces et jouer avec intensité.
Le match contre Lille a confirmé cette dynamique. Bien que l’OM n’ait pas obtenu la victoire (1-1), le contenu a été prometteur avec une équipe qui a su imposer son style, notamment grâce à un pressing intelligent et des transitions rapides, comme en témoigne le but de Quentin Merlin.
Des adversaires au style favorable, mais des limites face aux blocs bas
Si ce nouvel OM convainc face à des équipes comme Monaco et Lille, il convient néanmoins de nuancer. Ces deux adversaires ont adopté un style de jeu qui sied parfaitement aux hommes de De Zerbi : un pressing haut laissant des espaces dans le dos de la défense. Face à des équipes qui s’exposent, l’OM a pu exploiter les brèches avec des attaques rapides et efficaces. Le but de Merlin contre Lille illustre parfaitement cette situation. Cependant, lorsque l’OM se retrouve confronté à des blocs bas, le tableau change radicalement. La défaite contre Auxerre (1-3) et le nul face à Angers (1-1) en sont les parfaits exemples. Ces deux équipes, en refusant de presser haut et en se regroupant derrière, ont considérablement gêné les Marseillais, qui n’ont pas su trouver la clé pour contourner ces défenses bien organisées.
Dans ces situations, l’OM a manqué de solutions offensives, affichant une certaine stérilité dans le jeu. Les phases de possession stérile, souvent accompagnées d’un manque de créativité dans les petits espaces, ont rappelé que le projet de jeu de De Zerbi reste perfectible face à des équipes venues uniquement pour défendre. Si les matchs contre Monaco et Lille marquent un tournant dans l’approche mentale de l’OM au Vélodrome, le véritable test résidera dans la capacité des joueurs à s’adapter face à des adversaires plus prudents. Le problème des blocs bas reste un défi majeur pour Roberto De Zerbi, qui devra trouver des solutions tactiques pour éviter de retomber dans les travers observés face à Auxerre et Angers.