Mené 1-0 à domicile contre Troyes, l’OM a marqué deux buts dans le dernier quart d’heure pour arracher trois nouveaux précieux points au Vélodrome (2-1).
2-1 | OM-TROYES| Ligue 1 | 27e journée Dimanche 03.03.2013 | 17:00 sur à Marseille (Stade Vélodrome) Arbitre : M. Duhamel |
A l’inverse de Nancy, les matchs contre Montpellier et Valenciennes se sont finis devant le virage nord. Un détail qui a tout a fait sa place dans un monde aussi superstitieux que celui du football. Car l’OM a de nouveau triomphé dans le dernier quart d’heure contre l’équipe de Troyes à cet endroit. Si l’on peut s’étonner d’avoir presque à brûler un cierge pour battre l’avant-dernier, il y aussi de quoi être vraiment admiratif de la capacité de réaction de cette équipe, qui était menée chez elle à un quart d’heure de la fin.
Si l’OM finit fort, c’est peut-être aussi parce que ses départs ne se font jamais vraiment sur les chapeaux de roues. Pour autant, la formation phocéenne montre un bien meilleur visage que le 19e de Ligue 1 à l’entame de la rencontre. Rod Fanni et Mathieu Valbuena semblent dans un bon jour, André Ayew bien décidé à percuter de nouveau. Même s’il faut attendre la 18e minute pour voir un corner bien tiré, l’OM prend confiance dans le jeu. A la 22e, Valbuena impulse, décale Gignac comme il faut dans la surface qui centre instantanément au second. Jordan Ayew se jette et rate inexplicablement le ballon. Il se rattrape 7 minutes plus tard avec une bonne percée dans la surface et un centre en retrait. Mais c’est au tour de Gignac de ne pas réussir le plus simple des plats du pied. Une période forte que les Troyes arrivent cependant à étouffer, malgré une ou deux têtes puissantes d’André Ayew au-dessus. Au moment où les Olympiens regagnent le vestiaire, ils entendent les sifflets d’un stade frustré.
Si les chants reprennent à leur retour, l’OM n’a pas pour autant plus de réussite. André Ayew s’ouvre même le crâne sur un duel à la tête. Sentant l’urgence, l’OM commence à se ruer sur les buts adverses. Les centres et les corners s’enchaînent, toujours sans résultat. Sur les contres Nkoulou monte même au cas où. Attention tout de même, il faut aussi bien défendre. Et Troyes arrive comme au match aller à montrer progressivement le bout de son museau. Marcos voit sa frappe croisée passer de peu à côté alors que Nivet, qui s’était jeté sur un centre à bout portant, voit un Mandanda heureux de capter le cuir entre ses gants. A 20 minutes de la fin, Nkoulou, pressé, préfère simuler le long de la ligne de touche plutôt que de dégager dans les tribunes. Erreur terrible car, Marcos, l’attaquant brésilien aux faux-airs de Fernandao qui lui avait chippé le ballon, file dans la foulée vers le but et trompe Mandanda. Le public déchante et le virage sud reprend le fameux « Mouille le maillot ou casse-toi ».
La tension est à son comble, Valbuena et André Ayew se prennent même le bec. Baup fait alors sortir Barton pour Sougou. Le Sénégalais n’est pas loin d’ouvrir son compteur suite à une bonne interception, mais son tir en bout de course est sur Thuram-Ullien. Si Gignac enrage de ne pas avoir reçu le ballon, il ne boudera pas son plaisir quelques minutes plus tard : c’est sur un service de l’entrant à la 81e qu’il marquera dans le but vide aux six mètres. Et pour que le plaisir soit total, entre-temps, Nkoulou s’était chargé d’égaliser d’une frappe contrée dans la surface. Une nouvelle fois face au virage nord, les joueurs se regroupent et se congratulent. Comme si de rien était. A la fin, ça fait trois points de plus.
R.Ca.
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Remplacements : Barton Sougou 72e | Morel Diawara 85e | J. Ayew Kadir 87e
Non entrés : Samba (g), Abdallah, Ndiaye, Abdullah
Remplacements : Othon Thiago 42e | Camus Darbion 85e | Nsakala Bahebeck 87e |
Non entrés : Dreyer (g), Saunier, Rincon, Yattara.