Les Marseillais se sont joués des conditions et ont fonctionné par séquence pour prendre le dessus sur une modeste équipe de Sochaux (2-0).
2-0
| OM - SOCHAUX | L1 | 2e journée Dimanche 19.08.2012 | 17:00 sur à Marseille (Stade Vélodrome) Arbitre : M. Varela |
Les Marseillais se sont joués des conditions et ont fonctionné par séquence pour prendre le dessus sur une modeste équipe de Sochaux (2-0).
Le match, les conditions, l’adversaire, tout cela faisait penser à la réception de Bordeaux (0-0) en décembre dernier. Cette fois-ci, à la place de la fatigue accumulée de la Ligue des champions, il y avait le thermomètre, décidé à battre le record annuel. Comme contre les Bordelais, Marseille a cru devoir regretter ses occases manquées de début de partie. Mais cette année, l’OM peut compter sur un attaquant qui ne lâche rien. Grâce à 5 minutes de folie en seconde période, l’équipe doubiste a plié.
Pas un mince exploit tant cela ne semblait lui poser aucun problème de repartir avec le point du 0-0, L’OM, dans sa configuration désormais classique, cherche donc d’entrée de jeu à mettre la pression sur la défense des Lionceaux et plus particulièrement Sauget, l’incertain finalement apte. Les occases arrivent vite. À la 5e, une tête d’André Ayew rebondit devant la ligne de but avant de finir en sortie de but. Deux minutes plus tard, Gignac teste les réflexes de Cros et sa couverture de poteau sur un tir soudain. APG ne relâche pas la pression. Peu de temps après, il tente la frappe à l’entrée de la surface. Le gardien relâche, mais Valbuena n’est pas assez prompt pour la mettre au fond. L’intensité retombe au quart d’heure de jeu, l’OM a peut-être raté le coche. Pour ne pas avoir de regrets, les Phocéens tentent d’en remettre un coup à la demi-heure de jeu, Gignac centre au cordeau, tente un lob, Fanni monte à la tête sur corner. Même Morel s’essaie à la frappe. Mais rien n’y fait.
Dès lors, le coup de la mauvaise blague se fait même sentir. Au retour des vestiaires, il faut un Mandanda vigilant pour contrer la reprise de Bakambu. Mais Gignac ne veut pas manquer la première au Vélodrome de « sa » saison. Sur corner, il ajuste Cros d’une tête aux six mètres, et s’en va célébrer le but avec le public, comme dans la dernière campagne publicitaire de Canal +. Le plan de Marseille est alors simple : faire encore monter le match en température, doubler la mise, et permettre ainsi à ceux qui ont trop chaud de rentrer à la maison à temps sans la crainte d’une égalisation tardive. Juste après le but de Giganc, à la 53e, Amalfitano va défier Cros après une belle combinaison Ayew-Valbuena. Il est fauché, mais l’arbitre signale finalement un hors-jeu. Il refuse ensuite un but pour les mêmes raisons à APG et cela semble justifié. Par contre, après l’heure de jeu, il oublie une main dans la surface de Carlao. Mené, Sochaux réagit, fini le système à 3 milieux purement défensifs (!), place à Boudebouz. Malgré un frisson sur coup de pied arrêté, et un zigzag de Roudet dans la surface, l’OM évite de se faire les frayeurs de Reims et gère tranquillement. Une victoire dans ces conditions est trop importante. Pour que tout soit parfait, Rod Fanni double la marque en fin de match sur un coup franc excentré, tiré et provoqué par Amalfitano. L’OM a fait le plein, dans tous les sens du terme.
R.C.
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Remplacements : Valbuena J. Ayew 83e | A. Ayew Raspentino 93e
Non entrés : Bracigliano, Mango, M'Bow, Abdullah, N'Doumbou
Remplacements : Carlao Boudebouz 64e | Lopy Camara 79e | Privat Yarthey 69e
Non entrés : Pouplin (g), Banana, Perquis, Poujol
7e : A. AYEW ! Sur le coup franc de Cheyrou, André Ayew place sa tête à 6 mètres du but, le ballon rebondit devant les cages et termine à côté. |
53e : MANDANDA ! Roudet centre de la gauche pour Bakambu au second poteau, il reprend du droit dans un angle fermé, Mandanda fait la parade au premier poteau ! Ouf ! |