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Saison

L'OM ou l’âme invincible d’un club et de ses supporters !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 25/09/2024 à 15:00

L'OM ou l’âme invincible d’un club et de ses supporters !L'OM ou l’âme invincible d’un club et de ses supporters !

Ce dimanche, l’Olympique de Marseille a réalisé un exploit mémorable en battant Lyon 3-2, malgré une expulsion dès la 5e minute. Réduits à dix et malmenés par un arbitrage contesté, les Marseillais ont montré un esprit combatif unique. Menés 1-0, ils ont renversé la situation grâce à des buts de Pol Lirola et Ulisses Garcia, avant que Jonathan Rowe scelle la victoire dans les dernières secondes. Un match historique pour les supporters marseillais, l’OM et pour moi.

Je me lève ce dimanche matin avec une sensation bien particulière, la boule à l'estomac. Ce n’est pas seulement un jour de match, c’est LE match, celui que tous les supporters marseillais attendent. Un choc au sommet : Lyon contre Marseille. Et ce soir, c’est aussi une grande première pour nous au Gold Eagle, à La Valentine, où j'ai organisé la retransmission du match en live avec l’équipe du Phocéen. L’événement prend une autre dimension, avec des centaines de passionnés qui se retrouveront autour de cet Olympico.

La journée commence avec un mélange de tension et d'excitation. J’ai la tête à mille choses à la fois, entre la logistique à gérer pour l'événement et ce match qui s’annonce sous haute tension. Pas le temps de flâner, il faut tout coordonner : les écrans, le son, les tables réservées, les partenariats à gérer, les collègues mobilisés. La pression monte peu à peu.

En fin d’après-midi, je me rends sur place pour m’assurer que tout est prêt. L’ambiance est déjà électrique, les premiers supporters arrivent, habillés pour la plupart de bleu et blanc, fiers de porter les couleurs de l’OM. Je sens monter la ferveur, cette énergie collective qui caractérise les vrais supporters. Mais au fond de moi, cette angoisse ne me lâche pas. On sait que les Olympico sont toujours imprévisibles, et avec Bastien au sifflet, impossible de prédire le déroulement de cette soirée.

20h arrive, les discussions s’animent dans la salle, les débats passionnés remplissent l’espace. Notre émission d'avant match commence. Lyon, à domicile, part habituellement favori, mais on connaît aussi la force de l'OM cette saison et le caractère qui se dégage de cette équipe. Puis vient l’heure fatidique, les joueurs pénètrent sur la pelouse du Groupama Stadium et un silence presque religieux s’installe dans le restaurant. C’est le moment.

Et là, coup de massue. À peine cinq minutes de jeu, Balerdi se fait expulser. Un deuxième carton jaune sévère, et l’OM se retrouve à dix pour quasiment tout le match. Je vois des visages se tendre autour de moi, certains murmurer que la soirée va être longue. À cet instant, je me demande comment l’équipe va réagir. Avec toute l'organisation, je dois aussi garder le sourire, mais la frustration me ronge.

Puis, penalty sifflé pour Lyon. Scandale ! Je me lève, je bouillonne. Même derrière les écrans, l’injustice est palpable, je ressens la colère des supporters marseillais. Heureusement, le football est parfois juste : Lacazette rate son tir, ou plutôt Rulli fait la parade et c’est tout le Gold Eagle qui explose. Cette petite lueur d’espoir commence à renaître.

Mais Lyon domine. Les occasions se multiplient, Orban manque de peu l’ouverture du score. Tout semble aller contre nous, jusqu’à cette 53e minute où Duje Caleta-Car, un ancien de la maison, nous crucifie. 1-0 pour Lyon. À ce moment-là, une petite voix en moi se prépare à accepter une défaite, mais c’est mal connaître l'âme de l'OM.

Et là, le retournement. Lirola égalise. Une finition inattendue, incroyable de voir ce joueur remplaçant marqué avec autant de sang froid, et c’est tout le peuple marseillais, dans le stade comme au Gold Eagle, qui se remet à y croire. Les chants recommencent, l’espoir revient. On est en plein dans le match.

Puis, l’impensable se produit. Ulisses Garcia, d’une frappe quelque peu heureuse, lobe le gardien lyonnais. 2-1 pour l'OM ! Je n’y crois pas, les supporters autour de moi non plus. Mais c’est bien réel. Le miracle marseillais, une nouvelle fois. Et à cet instant, je me dis qu'on est en train d’écrire l’histoire.

Mais avec l’OM, rien n’est jamais simple. En toute fin de match, Cherki, sorti du banc, devance Rulli et Kondogbia d'une déviation astucieuse pour égaliser. 2-2, à la 93e minute. Le coup est dur à encaisser, tout le monde pensait qu’on tenait notre victoire. Je vois certains supporters baisser la tête, d’autres enrager contre cette malchance. L'OM ne méritait pas ça, même si un match nul dans ce contexte est une performance malgré tout.

Et là, la magie opère une dernière fois. Jonathan Rowe, dans les ultimes secondes, récupère une erreur du gardien lyonnais et d’un enroulé parfait, scelle le sort du match. 3-2 pour l'OM. Une explosion de joie indescriptible envahit le Gold Eagle. Je ne vois plus que des visages illuminés par cette victoire arrachée au bout de la nuit.

Je savoure cet instant, au milieu de mes lecteurs et des supporters qui chantent la gloire de Marseille. Ce soir, on a vécu quelque chose de grand, quelque chose qui restera dans les mémoires. Le cœur marseillais a encore parlé, et moi, en tant que passionné et patron du Phocéen, je suis fier de vivre et partager ces moments. Comme toujours, Allez l'OM !!!!!!!!!

Sébastien VOLPE, Directeur du Phocéen