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Saison

L'OM démarre en fanfare

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/07/2015 à 23:15

L'OM démarre en fanfare L'OM démarre en fanfare

L'OM, qui a terminé la dernière saison par quatre succès en Ligue 1, dont un 4-0 à Lille et un 3-0 contre Bastia, est toujours en forme, huit semaines plus tard, puisque les hommes de Marcelo Bielsa se sont imposés 5-1 à Sousse contre l'Etoile du Sahel. Bien évidemment, cela ne peut pas aller plus loin que le clin d'oeil tant l'opposition était faible. Mais cela reste plus que positif au vu du jeu proposé par les Olympiens.

Comme l'an dernier, Thauvin ouvre le compteur

Le parallèle avec les matchs de la fin de saison dernière n'était pas anodin. Bielsa est resté sur la même organisation, à savoir un 4-2-3-1 avec un Nkoulou au milieu de terrain mais qui peut descendre si les Tunisiens évoluent à deux pointes. Le onze de départ (Mandanda – Aloé, Sparagna, Rekik, Sané – Nkoulou, Lemina – Nkoudou, Thauvin, Alessandrini – Ocampos) ne comporte finalement qu'une surprise, la titularisation du jeune Alphousseyni Sané. Les Olympiens démarrent avec de l'engagement. Aloé, puis Rekik et enfin Sparagna font parler les tacles lancés. Et dire que Roncaglia n'est pas encore là... Fidèles au principe de leur entraîneur, les Phocéens sont éparpillés aux quatre coins du terrain, pour les besoins du marquage individuel. Mais progressivement, même si Lemina perd quelques ballons évitables au milieu, si Rekik est pris deux fois dans son dos, la machine se met en route. Il faut dire que Mandanda semble parti sur de très bonnes bases derrière et Lemina se métamorphose dans un rôle d'organisateur. Il fait un super boulot sur un deuxième but, refusé pour hors-jeu. Avant ça, Thauvin avait déjà profité d'un corner mal renvoyé pour frapper plein axe sans se poser de question. De quoi donner confiance à une équipe qui fait vivre de plus en plus le ballon.

Batshuayi et Bouna Sarr déjà chauds

Si Bielsa change quasiment tout pour la seconde période (Mandanda – Dja Djédjé, Aloé, Sparagna, Sané – Romao, Sarr – Boutobba, Barrada, Ocampos – Batshuayi), les idées restent. Comme celle de voir le meneur de jeu évoluer deux crans plus bas. Barrada s'y met sans soucis. Mais celui qui crève l'écran, c'est son compère entré également à la mi-temps : Bouna Sarr. L'ancien Messin percute plein axe à toute vitesse. A la 52e, il fait un travail de qualité sur le côté, servant Ocampos dans la boîte qui ouvre son pied pour tromper le gardien. L'Argentin, passé sur un côté, donne aussi une balle but en profondeur à Batshuayi, qui n'en demandait pas tant pour s'illustrer. Le Belge file à toute vitesse, prenant la défense et le gardien de vitesse pour botter dans le but vide. L'addition se corse avec le jeune Boutobba qui suit bien sur une frappe lointaine contrée en allumant sous la barre à un quart d'heure de la fin.

De quoi faire encore tourner avec les entrées d'Omrani, Andonian, Tuiloma et même d'Nkoudou, à nouveau. Face à la pression du public tunisien, qui veut voir son équipe marquer, l'arbitre siffle péno pour une main d'Andonian. Une décision aussi douteuse que le penalty « à la Cruyff » accordé derrière (comprendre à deux, comme Pires et Henry à Arsenal il y a dix ans). Le complice semblait déjà dans la surface au moment du premier tir. Les Phocéens ne protestent pas mais en rajoutent tout de même un cinquième à quelques minutes de la fin, sur un super service de Sarr pour un piqué parfaitement exécuté de Batshuayi. Vite que la saison commence.