Après avoir gagné Leverkusen, l'OM s'offre le Benfica Lisbonne en amical (2-1), se montrant particulièrement à l'aise dans son nouveau schéma.
2 - 1 |
Marseille - Benfica | Am. | Journée 2 |
Il y a quelques mois, cela aurait donné des sueurs froides à la plupart des supporters de l'OM, même pour un match amical. Mais avec Bielsa et son nouveau système de jeu, tout passe. Morel, Lemina et Romao ont été un temps associés dans une défense centrale à trois pour cette rencontre face à Benfica à Clermont. Oui, Morel, Lemina et Romao. Et c'est passé comme une lettre à la poste. Une opposition face aux Portugais n'est jamais vraiment détendue. Dja Djédjé, Benjamin Mendy, Lucas Mendes ou encore Payet ont pris des coups. Le Brésilien a même dû laisser sa place. Mais l'OM s'est quand même imposé, 2-1 cette fois-ci, dans ce nouveau schéma en 3-3-3-1. Et de plus grandes certitudes donc.
Benfica démarre la rencontre avec une seule de ses véritables stars, de celles qui ont fait le triplé l'an dernier au Portugal (ainsi qu'une finale d'Europa League). Il faut dire que Rodrigo, Garay, Markovic, Oblak et Kardec ont été vendus alors qu'une quinzaine de joueurs ont été recrutés pour pas cher. Les fameux réseaux portugais. Il reste tout de même l'international argentin Nicolàs Gaitan, qui a régalé lors des dernières Ligue des champions avec de la distribution de caviars depuis son couloir droit. Au bout d'un quart d'heure de jeu, il fait parler son opportunisme pour ouvrir le score. Sur un service en profondeur, Lucas Mendes anticipe en couverture. Mais ça ne sert à rien puisque le Brésilien percute dans la foulée Romao qui revenait vers son but. Le joueur lisboète n'a donc plus qu'à ajuster Samba à l'entrée de la surface. Les Olympiens répliquent rapidement, à la 21e pour être précis, avec une tête de Gignac sur corner au premier poteau. La rencontre se tend par la suite avec une équipe de Benfica qui prépare aussi sa provocation à l'intersaison. Déjà unis contre Leverkusen, les joueurs de l'OM continuent de montrer qu'ils sont décidés à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Et à régaler leurs supporters aussi avec les mêmes deux milieux de terrain métamorphosés.
Il s'agit de Giannelli Imbula, qui percute toujours aussi bien et qui prouve même qu'il peut récupérer des ballons. Et Dimitri Payet, encore, qui fait à nouveau merveille quand il s'agit de trouver un partenaire plus haut. En début de seconde période, c'est lui qui parvient à trouver Batshuayi plein axe dans la profondeur sur un amour d'extérieur du pied. Le Belge, qui a à nouveau remplacé Gignac à la mi-temps, ouvre officiellement son compteur en éliminant le gardien tout en vitesse pour tirer dans le but vide. Propre. Dans la foulée, Alessandrini essaie d'aggraver le score avec une volée audacieuse du gauche de 25 mètres. C'est fort mais pas cadré. Et Benfica ne va pas être en mesure de répliquer, puisque Jara, entré lui aussi à la pause, s'en va tacler par derrière Payet pour se faire expulser. Bielsa optera pour un 4-2-3-1 pour finir la rencontre. Avec Cheyrou, Amalfitano et même le jeune Jérémy Porsan, dans le couloir droit. La vraie surprise viendra de l'autre minot Stéphane Sparagna, qui a fait une mi-temps en défense centrale et qui n'a pas perdu un seul duel de la tête. Sur un bel enchaînement dans les dernières minutes, Payet manquera de peu d'aggraver le score. C'est qu'il y en a, de la qualité dans cette équipe...
Temps : | |
But(s) | |
---|---|
Gignac (21e) Batshuayi (55e) | Gaitan (14e) |
Carton(s) Jaune(s) | |
Thauvin (28e) Dja Djédjé (31e) | Gaitan (28e) Talisca (30e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
- | Jara (60e) |
14 20
11 20 Arbitre : R. Buquet
Remplacements : Mendes Morel 39e | Lemina Sparagna 45e | Gignac Batshuayi 45e | Thauvin Amalfitano 64e | Imbula Cheyrou 64e | Mendy Porsan 75e
Non entrés : Fabri