L'identité OM plus forte que Paris ou Monaco
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 21/02/2015 à 18:03
Au mois d'août 2003, l'OM avait innové avec un premier onze aligné dans le Championnat de France composé uniquement d'"étrangers" : Runje - Hemdani, Van Buyten, Méïté, Beye - Vachousek, N'Diaye, Celestini, Sytchev - Drogba, Mido. Si certains éléments avaient la double nationalité, aucun n'était sélectionnable avec les tricolores. Un évènement absolument pas choquant à Marseille, ville portuaire qui a fait du brassage ethnique une de ses valeurs historiques. Pas choquant non plus pour l'OM, qui a fait son histoire avec des joueurs venant d'ailleurs pour faire leur légende avec le club (Papin, Skoblar, Förster).
Mais alors que l'exemple lyonnais, avec pas moins de 15 joueurs de l'effectif pro de la saison formés au club, est porté aux nues, l'OM n'a pas à rougir en évoquant l'identité marseillaise. L'effectif phocéen est composé de trois joueurs natifs de la région (Fanni, Alessandrini, Gignac) alors que sept éléments du centre ont joué cette saison en championnat (André Ayew, Aloé, Omrani, Porsan, Boutobba, Andonian, Sparagna). Des chiffres bien supérieurs au Paris SG, qui n'a formé que Rabiot et Bahebeck dans son effectif, alors que Matuidi et Camara peuvent se targuer d'être les régionaux de l'étape. Même Monaco, club formateur historique, n'a lancé que cinq jeunes dans son effectif (Kurzawa, Diallo, Feirreira Carrasco, Germain, Kamara).
Mais comme le fait remarquer René Malleville sur le plateau du Talk Show, ce qui fait la force du club, ce sont ces joueurs qui deviennent olympiens avec le temps, comme Lorik Cana par exemple. Steve Mandanda, au club depuis huit ans, peut ainsi postuler au passeport marseillais. Tout comme Jérémy Morel, selon son ami Richard Martini, de par son abnégation et son humilité.
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