A force de faire n’importe quoi lors de ce mercato, les dirigeants olympiens sont en train de récolter ce qu’ils sèment. Espérons que cette nouvelle défaite leur ouvre les yeux !
Comme lors de la première journée, Didier Deschamps avait choisi de composer un onze attendu, avec le retour de Heinze dans l’axe de la défense en l’absence de Mbia. C’était donc une nouvelle charnière pour l’OM, l’Argentin étant associé à Leyti N’Diaye, une nouvelle fois titulaire.
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Sur ce genre de rencontre, on pourrait mettre longuement en avant des aspects tactiques comme les largesses du couloir droit, Azpilicueta n’ayant pas encore pris ses aises dans la défense marseillaise ou encore l’importance des automatismes de l’axe central, Heinze et N’Diaye n’ayant aucun repère avant la rencontre, ce qui est forcément préjudiciable. Mais on préférera insister dans cette rencontre sur le mal être de cette formation olympienne. Depuis l’annonce du départ de Mamadou Niang, on sent bien que c’est tout le vestiaire qui est en berne. Alors forcément, on ne peut que constater les dégâts. En premier lieu, on ne peut pas passer sous silence la prestation du principal intéressé, qui préfère aller relever l’incroyable défi que lui propose Fenerbahçe. En manquant plusieurs occasions, Niang n’a pas réussi ses adieux… Surtout, après l’ouverture du score valenciennoise, on n’a pas senti de réactions positives chez les Olympiens, comme si tout était obligé de s’écrouler. A force de vouloir voir le navire couler, on va finir par y arriver… |
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"C’est dans les plus grands succès qu’on fait les plus grosses conneries". La phrase lâchée par Didier Deschamps sur l’antenne d’OMtv après la rencontre en dit long sur le désappointement de l’entraîneur marseillais. Et à vrai dire, on le comprend tout à fait tant cette intersaison a été gérée d’une manière catastrophique par les dirigeants olympiens. M.V. |