Face à un groupe où les écarts se multiplient, José Anigo va-t-il imposer une discipline drastique ?
"Les mecs faisaient ce qu'ils voulaient à la fin, notamment les jeunes". Cette phrase, soufflée par un dirigeant, et en bonne place dans un article du Parisien de ce mardi montre bien à quel point le groupe n'était plus réceptif à la discipline prônée par Élie Baup. Avec José Anigo, de par son statut et sa réputation, cela devrait changer. Le quotidien rappelle d'ailleurs que les cadres de l'effectif, comme Diawara, Mandanda ou André Ayew "craignent même un peu le personnage et son côté bad boy" alors que Benoît Cheyrou est, lui, tenu en haute estime par le directeur sportif, depuis déjà quelques années.
Cela pourrait néanmoins être plus compliqué avec d'autres joueurs. Gignac notamment. L'attaquant est peut-être celui qui s'est le plus démené vendredi soir contre Nantes. Mais ses relations avec José Anigo se sont nettement dégradées en début de saison, APG n'appréciant guère la position prise par le directeur sportif. En sera-t-il de même avec l'entraîneur ?
Anigo se défend en tout cas de prendre en main l'équipe uniquement pour y insuffler de la discipline : "Je ne suis pas là en père Fouettard, je suis là pour apporter autre chose. Chacun à sa sensibilité, chacun à son caractère. Élie avait des qualités, moi j'ai d'autres qualités. Sur quatre matchs je vais essayer de faire quelque chose de différent. Je ne sais pas si cela fonctionnera, on va voir".
Pour son premier entraînement, José Anigo a travaillé avec un trio offensif Gignac - J.Ayew - Thauvin à qui il a laissé beaucoup de libertés en terme de positionnement.