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Saison

Jean-Claude Dassier se lâche comme jamais sur Vincent Labrune

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 20/07/2016 à 21:49

Jean-Claude Dassier se lâche comme jamais sur Vincent LabruneJean-Claude Dassier se lâche comme jamais sur Vincent Labrune

Président de l'OM de 2009 à 2011, Jean-Claude Dassier s'était toujours bien gardé de trop critiquer son successeur Vincent Labrune, qui avait pourtant oeuvré en coulisses pour prendre sa place. L'ancien directeur de l'information de TF1 avait même publié une autobiographie tout en délicatesse deux ans après la fin de son mandat, Connivences

Invité à réagir sur RMC suite à la nomination de Jean-René Angeloglou, qu'il a connu au club en tant qu'administrateur, à la présidence du conseil de surveillance, JCD n'a pas épargné Margarita Louis-Dreyfus dans un premier temps sur la situation de l'OM : 

"Je ne suis pas sûr de me retrouver dans ce qu'elle a envie de faire. Je sais bien qu'elle se fout éperduement de mon avis, et qu'elle n'a pas envie d'investir, mais il faut quand même ce qu'il faut pour ce club qu'elle prétend aimer. Elle n'est pas à quelques millions près. Elle a fait l'erreur de faire confiance à certains moments aux mauvaises personnes". 

L'ombre de Vincent Labrune se faisant grande, Dassier a été relancé sur le sujet. Il a d'abord évité de citer son nom.  

"Aujourd'hui, l'OM c'est un vrai calvaire. Quand on voit où en était le club il y a quatre ou cinq ans et où il en est avec le président qui va partir... Marseille, c'est quand même Marseille, on ne fait pas joujou avec ce club comme ça a été le cas ces dernières années. On se retrouve avec une équipe où il y a plein de trous, ce n'est pas normal". 

Mais lorsque les reproches de Vincent Labrune et son entourage, notamment sur sa gestion financière, lui ont été rappelés, l'homme aux lunettes rondes et à l'éternel costume gris a joué l'offensive comme jamais : 

"Labrune, il pensait détenir le savoir dans le football. On a vu. Il a eu les meilleurs. Il voulait tout faire avec Didier Deschamps, c'était la bagarre dans les couloirs six mois après. Il a eu Bielsa. Je ne dis pas que c'est facile, mais à un moment, il n'était pas là... Comment vouliez-vous que ça marche. On m'a reproché un trou dans les caisses entre 8 et 10 millions d'euros. Mais forcément, quand on me débarque avant le début du mercato, c'est difficile de le combler. C'est juste qu'il fallait lui faire plaisir et lui donner la place. Et qu'on ne me parle pas de l'inflation de la masse salariale sous mon mandat. Sinon, pourquoi a-t-il augmenté tout le monde dès sa première année ? Il a pris Alou Diarra à 300 000 euros par mois, on a vu la brillante carrière qu'il a menée. Ce sont des accusations débiles, infantiles et peu sérieuses. Je vais vous dire, les histoires récentes de l'OM nous montrent bien quelque chose : Philippe Perez, son directeur général, a été mis en examen, José Anigo, son directeur sportif, également. Mais pas lui. Comme s'il ne s'occupait de rien alors que si on l'écoute, il s'occupe de tout. C'est étrange non ? Je pense que le juge va rapidement se rendre compte de la stupidité de la situation".