Grâce à son attaquant suédois, auteur d'un doublé, Paris a de nouveau battu l'OM, en coupe de France cette fois-ci (2-0)
2-0 | PSG - OM | CdF | 8e de finale Mercredi 27.02.2013 | 20:55 sur à Paris (Parc des Princes) Arbitre : M. Lannoy |
Marseille avait l'espoir de faire un gros match de coupe. Le fameuse partie parfaite, où sur 90 minutes, la logique n'est pas respectée. Il paraît que c'est ce que l'on appelle la magie de la coupe de France. Avec une feuille de match où Jérémy Menez apparaîssait comme capitaine, l'espoir était de mise. Paris prenait peut-être cette rencontre par-dessus la jambe. Sur ce même papier était pourtant écrit le nom d'Ibrahimovic. Et malgré les recrues et sa prétendue mauvaise passe, il ne faut pas s'y tromper : sa présence dans le onze prouvait qu'Ancelotti voulait gagner, au moins autant que dimanche. Le géant suédois lui a donné raison, marchant sur la défense marseillaise. Au propre comme au figuré.
Le match démarre avec les sifflets nourris du Parc des Princes. Contrairement à dimanche, l'équipe de Carlo Ancelotti ne démarre pas tambour battant. L'OM, par contre, se permet à nouveau de prendre le temps pour construire ses actions et d'enchaîner les passes. Le stade siffle donc, mais il y arrive aussi de rugir. Dans le premier quart d'heure, Kévin Gameiro fait tout son possible pour montrer qu'il existe encore. Profitant du marquage lâche de Lucas Mendes, il s'échappe à deux-trois reprises avant de centrer devant le but. La défense marseillaise retient la leçon et maîtrise à chaque fois ses déviations. Juste devant, au milieu, on sait mettre le pied. Romao et Barton laissent systématiquement traîner la patte, Gignac et André Ayew se jettent comme des dératés au pressing. Mais ils ne peuvent pas grand-chose peu après la demi-heure de jeu, quand Ibrahimovic est lancé en profondeur et que c'est Lucas Mendes qui part au duel. Zlatan ne fait qu'une bouchée du Brésilien, le mettant à terre avant de lâcher une frappe croisée qui passe entre les jambes de Mandanda. Une nouvelle fois, l'OM concède donc l'ouverture à cette formation si bien taillée pour le contre...
Difficile dès lors de croire à un retournement de situation tant l'OM n'arrive pas à exister offensivement. Au retour des vestiaires, Gignac tente d'éteindre le Parc d'une frappe sèche aux 20 mètres. Douchez se détend bien. Dans le même temps, Paris arrive à plus se lâcher avec un quatuor offensif bien plus altruiste et donc dangereux, que dimanche. Gignac repousse une première fois sur sa ligne une tête de Camara sur corner. A l'heure de jeu, cas outrement plus complexe, Ibrahimovic se retrouve en duel dans un coin de la surface avec Morel. Le Suédois s'arrête. 5 longues secondes. Malheureusement, l'issue "Django Unchained" que l'on pouvait redouter se produit : après avoir emmené le latéral gauche dans l'angle mort, le meilleur buteur du championnat de France se débrouille pour le faire tomber. A terre, Morel essaie de répliquer en faisant un croche-patte. Ibra s'écroule et l'arbitre siffle logiquement penalty. Zlatan se fait justice en prenant Mandanda à contre-pied. Le match est dès lors plié, Ancelotti fait sortir son attaquant vedette, le public parisen entame lui les "Olé" dès la 67e. André Ayew cherchera à faire honneur à la fierté phocéenne. D'un rush plein axe d'abord, puis d'un échauffourée avec Beckham vers la fin. Mais Ibra est alors sorti du banc, comme pour dire qu'il était encore là au besoin...
R.Ca.
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But(s)
Carton(s) Jaune(s)
Carton(s) Rouge(s)
Remplacements : Ibrahimovic 
Lavezzi 
76e | Beckham Jallet 86e | Ménez Tiéné 88e
Non entrés : Sirigu (g), Armand, Pastore, Coman.
Remplacements : Kadir J. Ayew 69e | Gignac Sougou 79e
Non entrés : Samba (g), Diawara, Aloé, Abdullah