OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Hubocan, bon soldat mais pas trop non plus

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/09/2017 à 07:00

Hubocan, bon soldat mais pas trop non plusHubocan, bon soldat mais pas trop non plus

C'est fait, Tomas Hubocan quitte l'OM. L'international slovaque part de Marseille après une petite saison pour Trabzonspor dans un climat de soulagement, presque d'euphorie. Rien de personnel, mais le club phocéen se déleste enfin d'un défenseur central, alors que Doria, Sertic, Rolando, Fanni et Bedimo (reconverti sans succès à ce poste pendant l'été) restent dans le groupe, pouvant postuler au mieux à une place de remplaçant au duo Rami-Abdennour. Si son départ se fait dans le cadre d'un prêt avec option d'achat, du montant de son prix d'achat.

Pas un seul vrai bon match...

De quoi presque donner des regrets. Et si Tomas Hubocan était finalement un bon type, pas le plus mauvais des centraux, loin de là, mais le seul qui a eu une proposition post-mercato (comprendre émanant du Portugal, de la Russie ou de la Turquie, les marchés fermant plus tard) ? Il ne faut pas pousser. Si le joueur a rendu des services, comme lorsqu'il a joué arrière droit pour le match décisif à Bordeaux pour l'avant-dernière journée la saison passée (1-1), il ne s'est jamais vraiment remis de son match à Rennes en septembre dernier, lorsqu'il coûta deux buts à son équipe dans la même rencontre. Derrière, Hubocan a joué, mais n'a jamais vraiment renversé la tendance. Il quitte le club en ayant joué 17 matchs, sans avoir distribué une seule fois une vraie bonne copie. Autant dire qu'il ne devrait pas manquer. Il permet même à Rudi Garcia de souffler un peu, lui qui a retenu Doria par le col alors qu'un prêt à Nantes se dessinait. En même temps, pour un poste de cinquième roue du carrosse dans le secteur où on tourne le moins en football, Rod Fanni aurait pu faire l'affaire... 

Une bonne leçon

Mais loin de là, l'idée de penser que la venue d'Hubocan n'a servi à rien. C'est une belle leçon, une mise en garde efficace. A chaque fois que l'on sera tenté de fantasmer sur un international qui a une belle carrière à faire valoir en Turquie, aux Pays-Bas, en Russie, il faudra se rappeler du Slovaque, jamais aussi fort que lorsqu'il n'avait pas encore joué un match avec l'OM et que ses années au Zénith Saint Petersburg étaient passées en revue. Il faudra alors se rappeler de ce match qu'Hubocan est allé disputer avec la réserve, où il avait fait étalage de tout son professionnalisme, mais où il n'avait pas réussi à faire valoir sa supériorité, préférant même au quatrième échelon national de longs dégagements en chandelle à des relances bien senties. C'est important d'y penser aussi si jamais il se mettait à faire une bonne saison en Turquie et que l'on serait tenté de nous présenter sa vente pour 2 millions d'euros comme une mauvaise affaire...