Hibernation, quels risques pour Payet ?

Dimitri Payet est en pleine bourre. Renforcé par son statut de leader technique incontesté, l'ailier gauche du système AVB en est à 5 buts et 4 passes décisives, ce qui en fait l'Olympien le plus décisif de la saison, même devant Pipa Benedetto et ses 6 buts. Mais attention, ces dernières saisons, il se dit que Dimitri Payet a souffert d'un syndrome qui le toucherait particulièrement : l'hibernation. Après un bon départ, l'international français aurait la fâcheuse tendance à se refroidir en même temps que la météo sur l'ensemble du pays. Le Réunionnais lâcherait ses crampons, son cardio encourageant et son style soyeux pour enfiler ses boots et son bonnet. Est-ce un mythe ou une réalité ?

Non, ce n'est pas un mythe

Contrôlons donc le rendement du vice-champion d'Europe 2016 lors des 10 dernières saisons, lorsque la grisaille s'installe durablement sur l'hexagone. Commençons par dire que cette histoire d'hibernation n'est pas un mythe. Cinq fois sur dix, Payet a disparu totalement des radars : pendant plus de cinq mois la saison dernière, mais aussi pendant 3 mois à West Ham (avec une petite blessure au milieu), pendant 2 gros mois lors de la saison Baup-Anigo, pendant plus de trois mois à Lille lors de sa première saison et presque cinq mois lors de sa dernière saison Stéphanoise.

Mais quand il fait une grosse saison...

Lors de ses trois saisons les plus abouties en France, Dimitri Payet n'a pas rencontré ce genre de problème : lors de sa grosse saison avec Lille en 2012-2013, lors de celle avec Marcelo Bielsa, ou encore la saison 2017-2018 avec Rudi Garcia. De bon augure avant l'hiver qui se profile, où l'OM aura besoin de son meneur de jeu excentré.