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Saison

Gignac, jusqu'au bout de la nuit

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 05/01/2014 à 23:32

Gignac, jusqu'au bout de la nuitGignac, jusqu'au bout de la nuit

S'il n'a pas trouvé les filets pendant 90 minutes malgré une dizaine d'occasions, APG n'a pas lâché pour s'offrir un doublé dans les prolongations.

2 - 0

Marseille - Reims | CdF | 32e de finale
dimanche 05.01.2014 | 20:45 sur
à Marseille (Stade Vélodrome)
Arbitre : M. Bien

C'était couru d'avance. Un terrain de piètre qualité, une seule tribune ouverte au public, une température basse et des maillots PMU. La coupe de France a beau être une compétition historique, ce n'est pas une partie de plaisir. Mais si ce match contre Reims s'est installé rapidement dans la catégorie des matchs que l'on veut vite oublier, c'est pour une autre raison : presque systématiquement, les joueurs de l'OM ont cherché la solution individuelle, que ce soit dans le dribble ou dans la frappe. Forcément, derrière, on s'en sort au mieux avec une victoire aux forceps, en prolongation, face à une équipe de Reims également bien maladroite devant. Mais ça reste une qualification...

Une occase en 26 secondes

Malgré un mercato qui part dans tous les sens, José Anigo maintient le cap pour ce qui est du terrain. Comme pour la dernière sortie au Vélodrome, il opte pour le 4-4-2 losange avec Gignac et Thauvin devant, Payet en numéro 10 et Lemina, Imbula en relayeurs. Et il ne faut que 26 secondes de jeu à Gignac pour se créer une grosse occase. Sur un bon centre au second de Lemina, le numéro 9 opte pour une tête à bout portant sur Placide. Quelques minutes plus tard, c'est Payet qui tente sa chance de loin et qui fait vibrer violemment la barre. Visiblement bien en forme de retour de la Réunion, l'ancien joueur de Lille tente une nouvelle fois de loin. Le portier rémois est obligé de s'y prendre à deux fois. La partie est animée parce que dans l'autre sens, Reims attaque. Face à une défense haute, les attaquants d'Hubert Fournier arrivent plusieurs fois à prendre la profondeur. Mais Nicolas De Préville, qui avait déjà raté une grosse occase sur cette même pelouse en championnat, n'est pas en réussite. Et quand les visiteurs obtiennent un coup franc à l'entrée de la surface, Samba se déploie comme il faut. L'intensité retombe cependant assez rapidement, et si les intentions sont là, comme une superbe talonnade de Payet, les Olympiens n'ouvrent pas le score, Thauvin notamment ne mettant pas assez de force dans ses frappes.

Gignac s'acharne

Au retour des vestiaires, c'est Reims qui se montre plus entreprenant. Une tête sur corner qui passe juste au-dessus rappelle même que l'OM n'est à l'abri de rien. Surtout que le compartiment offensif devient de plus en plus inquiétant, à l'image d'un Imbula prévisible tant il ralentit le jeu à vouloir y aller tout seul balle au pied. Avant l'heure de jeu, Kassim Abdallah déborde tout de même sur son côté et centre en retrait. La volée instantanée de Gignac est puissante mais dans le petit filet. Dix minutes plus tard, l'attaquant temporise comme il faut pour décaler Dimitri Payet, mais sa frappe sans risque est contrée sans mal. Reims réagit dans la minute avec son attaquant frais, Attar, qui devance Nkoulou en taclant pour trouver finalement le poteau. Gignac s'acharne, au moins six fois, mais ne marque pas. Dans le même temps, Payet se manque totalement et adresse une passe décisive à ... Fortes, qui rate fort heureusement le cadre. Ce n'est donc pas la joie dans la tribune, qui aura droit à des prolongations, la dernière tentative de Khalifa, une tête à bout portant, finissant sur la ligne alors que Gignac tentera sa chance une treizième fois, toujours sans succès.

Les débuts d'Abergel, les arrêts de Samba

Il faudra donc attendre les prolongations pour voir Gignac marquer. A la 94e, sur un centre au second, Cheyrou remet de la tête pour l'attaquant qui rabat du pied dans le but. Au moment de le célébrer, il s'en prend à quelques Winners qui l'ont chauffé. Ca n'empêchera pas le groupe de chanter pour lui. Et de lancer même un aux armes. L'intensité du match sera pourtant retombée au plus bas. La seconde salve aura au moins le mérite d'offrir à Laurent Abergel ses premières minutes en pro. Le jeune marseillais a montré qu'il n'avait pas peur, adressant même un bon centre à Gignac dans la surface. Défensivement, l'OM se fera quand même deux frayeurs mais Samba fera étalage des réflexes qui ont fait sa réputation. Pour faire taire ses détracteurs, APG s'offrira un doublé sur une bonne remise de Payet en retrait dans la surface. De quoi se dire que ce match aura au moins été un bon souvenir pour une poignée de personnes...

Temps : Clair
Terrain : Piteux état
Spectateurs : 13 000

But(s)
Gignac (94e,115e)-
Carton(s) Jaune(s)
Romao (104e)

Fofana (80e)

Devaux (106e)

Carton(s) Rouge(s)
--

9 20

13 20 Arbitre : M. Bien

Remplacements : Thauvin Khalifa 66e | Lemina Cheyrou 78e | Abdallah Abergel 105e

Non entrés : Bracigliano, Mendes, Fanni, Bangoura

Remplacements : De Preville Attar 66e | Charbonnier Oniangé 81e | Ayité Courtet 95e

Non entrés : Weber, Sigorino, Agassa, Ca