Alors que la saison se profile pour l'OM avec un premier match officiel dans 18 jours, l'avenir semble s'assombrir de plus en plus pour Valère Germain. L'avant-centre phocéen est-il condamné ?
Malgré ses 18 buts de la saison dernière toutes compétitions confondues, il n'est pas parvenu à convaincre l'OM de ne pas recruter à ce poste d'avant-centre pour la nouvelle saison. En effet, à moins d'être sur la planète Mars, il est impossible de ne pas savoir que l'OM espère recruter ces prochains jours Mario Balotelli. L'arrivée de l'Italien le propulserait numéro un de la hiérarchie. Pour le poste de doublure, il semble que Kostas Mitroglou ait pris une longueur d'avance sur Valère Germain, qui du coup se retrouverait numéro trois. Le Grec semble avoir opéré la bascule depuis plusieurs mois déjà et l'occasion ratée par l'ancien Monégasque en finale de la Ligue Europa ne plaide pas en sa faveur. Il va devoir se battre pour renverser cette hiérarchie. Mais un retour en grâce est-il encore possible ?
Valère Germain semble en tout cas conscient de son inconfortable position dans l'effectif qui se dessine. C'est pour cela qu'il accepte sans trop se plaindre d'être testé au poste d'ailier droit, comme contre Villarreal samedi soir. "Ça faisait un long moment que je n'avais pas joué à ce poste. Je l'avais fait à 17 ou 18 ans avec Monaco en formation. Si je peux apporter quelques fois cette année à ce poste, comme il y aura beaucoup de matchs, pourquoi pas. Il faut que je retrouve un peu de repères parce que je préfère bien sûr jouer devant. Mais tant qu'on est sur le terrain, c'est le plus important". Neuf et demi derrière l'attaquant ou ailier, Germain semble conscient qu'il doit parvenir à montrer son utilité ailleurs qu'en pointe pour exister davantage dans les plans de Rudi Garcia.
Une chose est sûre, la future arrivée d'un avant-centre, Balotelli ou un autre, n'est pas un signal positif pour Valère Germain. Reste à savoir s'il aura envie de se battre ou plutôt de changer d'air. En 2015, face à la concurrence à Monaco, il avait choisi l'exil d'une saison à Nice, où il avait été très bon, convaincant l'ASM de lui offrir une autre chance. Il l'avait saisie. Un schéma qui pourrait pourquoi pas se reproduire. Enfin, une autre idée pourrait germer dans l'esprit de Rudi Garcia : installer un 4-4-2 dans certains matchs. Ce système qui sied davantage à Germain a été testé lors de la préparation. Une hypothèse à ne pas écarter.