L'ancien entraîneur de l'OM Gérard Gili est revenu pour le Phocéen sur le début de saison des hommes de Didier Deschamps ainsi que sur le mercato olympien.
Concernant l'OM, que pensez-vous du début de championnat des Olympiens ?
Gérard Gili : "J'ai vu leur premier match contre Sochaux, et ils devaient largement mener au score à la mi-temps. Ensuite, ils ont été moins fringants, ils ont baissé de pied physiquement, notamment au milieu. À Auxerre, cela a été la même chose, avec une première mi-temps complètement maitrisée et une seconde inquiétante physiquement. Face aux Verts, l'ASSE a parfaitement joué son jeu et sa stratégie, en fermant les opportunités de sorties des Marseillais, ça a été un point mérité, car il y a eu ce penalty qui aurait changé la physionomie du match, mais sans cela, c'est un point intéressant, car ils auraient pu perdre le match sur l'action de Sako."
Avez-vous été surpris de ne pas voir Amalfitano entrer en jeu ?
G.G. : "Amalfitano est l'une des recrues qui surprend agréablement. Qu'il y ait un turnover, c'est la gestion de l'effectif, qui appartient à Didier Deschamps. Il sait certainement présenter la chose aux joueurs, un turnover n'est jamais facile à faire, il faut que chaque joueur soit concerné, surtout en début de saison, car la saison est longue. Il faut parfois leur imposer d'être remplaçants et d'entrer en cours de match."
Que manque-t-il à l'OM ?
G.G. : "Je pense qu'un attaquant ne serait pas superflu. Dans ce secteur-là, toutes les équipes ont des besoins, un attaquant ne peut jouer tous les matchs, il est souvent soumis à des chocs et se retrouve blessé. Marseille pêche un peu en quantité dans ce secteur-là."
Il manque un 10 également ?
G.G. : "Un dix à la Maradona, Platini ou Zidane, ça n'existe plus ! Non, je pense qu'avec leur façon de jouer et leur effectif au milieu, ils auront besoin d'un attaquant supplémentaire, car c'est, pour moi, le poste le plus éprouvant."