FCL-OM : l’OM perd quasiment son titre...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 16/05/2011 à 00:48
Un match ouvert…
On savait avant la rencontre que ce match serait très disputé et que les deux équipes essaieraient quoiqu’il arrive de forcer leur destin. Ce fut le cas grâce notamment aux choix des entraîneurs qui avaient choisi d’aligner beaucoup d’armes offensives. Au 4-4-2 traditionnel de Gourcuff, Deschamps répondait par un 4-2-3-1 avec un Cheyrou souvent en position offensive. Avec Valbuena en meneur de jeu, Rémy et les frères Ayew en pointe, l’OM avait clairement l’intention de s’imposer au Moustoir. On pensait d’ailleurs que c’était bien parti avec l’ouverture du score de Loïc Rémy qui, au quart d’heure de jeu, marqua son treizième but en championnat. Fort de leur avantage, les Marseillais continuèrent de pousser sans parvenir toutefois à faire le break. Deux gardiens pas phénoménaux !
Si Lorient finit fort cette seconde période, ils ne parvinrent pas à égaliser durant les quarante-cinq premières minutes. Il ne leur fallut pourtant qu’une poignée de secondes en deuxième mi-temps pour que le tableau d’affichage soit de nouveau de parité. C’est le remplaçant du remplaçant (!) du couloir droit défensif de Lorient (Lamine Koné) qui devança de la tête Hilton sur un corner bien frappé. On notera que sur ce coup de pied arrêté, Mandanda voulut dans un premier temps sortir de sa cage avant de se raviser. Pas bien sur ses appuis ensuite, Steve ne put ensuite détourner le coup de boule de Koné. Cette petite erreur du portier marseillais sera suivie d’une seconde puisque Mandanda n’est pas exempt de tout reproche sur le second but. Sorti pour intercepter le centre de Jouffre, il fut devancé par Gameiro qui en profita pour marquer son 21e but de la saison. Bref, comme Cappone a réussi l’exploit de prendre deux buts côté fermé, le second étant l’œuvre de Gignac rentrée, on ne peut qu’en conclure que les deux gardiens de buts n’étaient pas dans un grand soir… L’OM a-t-il abattu sa dernière carte ?
Au final, ce résultat nul n’arrange aucune des deux équipes. Le seul motif de satisfaction réside dans le fait que ce petit point entretient l’espoir… Pour Lorient, ce sera celui de revenir sur Sochaux, actuellement 6e et qualifié en Europa League. Pour l’OM, ce sera celui de voir Lille craquer dans la dernière ligne droite. Mais à vrai dire, c’est difficile d’y croire ! Fort de leur victoire en coupe de France, les Lillois n’ont plus que trois points à prendre en trois rencontres, dont deux à domicile… Alors bien sûr qu’on peut toujours y croire en se disant que les Dogues seront fatigués, qu’ils joueront contre trois équipes du haut de tableau, etc. Mais à l’évidence, cela risque de ne pas être suffisant. Si l’OM a perdu tout espoir de titre, on peut alors se dire que ce point du nul obtenu au Moustoir donne alors aux Olympiens un matelas confortable pour la seconde place, directement qualificative pour la Ligue des Champions. Alors même si la déception est forte ce dimanche soir, d’autant plus quand on repense à cette dernière occasion de Cheyrou qui n’a pas réussi à pousser le ballon au fond des filets alors qu’il était à un mètre de la ligne de but, on peut au moins se dire que d’autres grosses écuries aux ambitions similaires à l’OM seront bien plus mal loties au soir de la 38e journée. Avec un titre (la coupe de la Ligue) et une 2e place qui lui tend les bras, Marseille aura réussi une saison que l’on qualifiera d’honorable… M.V. |
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Le mouvement est sans doute le point essentiel de tous les sports collectifs. On a pu s’en apercevoir ce dimanche soir où chacune des deux équipes a su à tour de rôle trouver les intervalles dans le dos des défenses. Ainsi, en début de rencontre, l’OM a copieusement dominé son sujet, les joueurs offensifs marseillais offrant systématiquement des solutions au porteur du ballon. Ne restant pas cantonner à un rôle précis, les Olympiens ont donc réussi à trouver des décalages et ainsi se procurer beaucoup de situations intéressantes. A contrario, en seconde période, le pressing marseillais a baissé d’un ton et les Lorientais ont pu ressortir plus facilement le ballon. A leur tour, les hommes de Gourcuff ont su se démarquer plus aisément et les assauts des Merlus ont été plus nombreux… |