Alors qu'André-Pierre Gignac ne serait pas contre le fait de prolonger à l'OM, quelle décision la direction doit-elle prendre à son sujet ?
André-Pierre Gignac ne serait pas opposé à prolonger son contrat, qui court jusqu'en 2015, selon des informations de La Provence. Bonne nouvelle ou pas ? Les avis sont partagés comme bien souvent avec l'attaquant qui a toujours clamé son amour pour l'OM, y compris au sein de la rédaction du Phocéen.
Non, Gignac ne doit pas prolonger Difficile de préconiser le départ d'un buteur à vingt-neuf réalisations en Ligue 1 sur les deux dernières saisons. Et pourtant... Gignac ne sera jamais un "dossier" comme les autres à l'OM. C'est le cas depuis son arrivée, et cela le restera jusqu'au bout. N'importe quel autre N°9 aux stats similaires serait acclamé à chacune de ses entrées au Vél', et pas APG. Le natif de Martigues n'a jamais réussi à se délester de ses "casseroles", en dépit de tous ses efforts depuis deux ans. Il traine en effet son transfert largement surévalué, aux alentours de vingt millions d'euros, réalisé à la hâte en fin de mercato. Une somme à laquelle s'ajoute un salaire XXL qui lui colle à la peau. Il paye également deux premières saisons catastrophiques, à cause de blessures à répétition il est vrai, mais aussi en terme d'images avec une opposition envers Didier Deschamps, parfois violente et mal digérée par la plupart des supporters. Ses mots à l'encontre de l'actuel sélectionneur dans le vestiaire olympien étaient une grosse erreur en terme d'image, et ont contribué à cette fracture douloureuse au sein du club. Il serait toutefois injuste de ne retenir que ça d'un joueur qui a su se battre cette saison, à l'inverse de nombre de ses coéquipiers, mais ses buts à répétition ces derniers mois ont certainement éveillé l'attention des recruteurs, notamment outre-manche. En retirer ne serait-ce que cinq ou six millions, serait pour lui l'occasion de partir sur une bonne note, et pour le club de sauver les meubles d'un point de vue amortissement comptable. Le laisser aller tranquillement au terme de son contrat serait un échec retentissant, en dépit de son talent, réel, et de son amour pour le club, réel aussi. Le prolonger ne serait pas dénué de sens, à condition de ne pas faire n'importe quoi financièrement. Mais l'OM fait peau neuve avec l'arrivée de Bielsa, alors jouons le jeu jusqu'au bout ! |
Oui, Gignac doit prolonger Toute sa carrière, voire plus, André-Pierre Gignac sait qu'il sera toujours pris entre deux feux : D'un côté ces buts (40 ces deux dernières saisons) et de l'autre son salaire (3,6 millions d'euros par an). L'été dernier, son entraîneur voulait installer Bafétimbi Gomis à sa place. Gignac n'a pas fait d'esclandre et il a fini la saison avec le même nombre de buts que son ami originaire de La Seyne/Mer, mais avec 5 matchs de moins au compteur. Il est désormais en position de force : comment le voir partir gratuitement en juin prochain, cinq ans après l'avoir payé plus de 18 millions d'euros ? Bien à l'OM, dans la force de l'âge, Gignac n'est pas contre prolonger l'aventure. Ne soyons pas naïfs, il n'acceptera aucune baisse de salaire. Quand on voit comment l'argent est utilisé sur le marché des transferts ou dans le fonctionnement du club au quotidien, il sera difficile de lui faire croire qu'une économie mensuelle sur ses émoluments permettra à l'OM d'être plus compétitif. Pour autant, le prolonger aux mêmes conditions ne serait pas une mauvaise chose. Ne serait-ce que parce que pour trouver quelqu'un d'aussi efficace à la moyenne but/match, il faut débourser tout autant, mais aussi payer une indemnité de transfert. Attention, il ne s'agit pas de prolonger Gignac jusqu'à ses 35 ans, mais rallonger son bail permettrait également de compter sur lui à 100%, et ce tout au long de la saison. Alors que claironner qu'il faut le vendre pour finalement se retrouver avec un joueur revanchard sur les bras, revient à vivre le dernier été de Lyon. Le cas se représentera peut-être en 2016 et il n'y aura plus de débat. Mais l'idée de le voir enfiler des buts ailleurs, après l'avoir tant payé serait difficile à supporter. Il faut aller au bout ! |