Devant la caméra du Phocéen, Rod Fanni a évoqué la finale de Coupe de la Ligue samedi contre Montpellier au Stade de France.
Dans la carrière d'un joueur, une finale de Coupe de la Ligue, c'est important ?
Rod Fanni : "Pour moi, oui, c'est très important. C'est un titre, il n'y a pas de petit titre. Il faut gagner cette compétition, ce serait une de plus. Ce serait d'autant plus important pour moi que je n'en ai jamais gagné."
Cette Coupe de la Ligue est plus belle qu'une autre compétition ?
R.F. : "Non, on ne peut pas dire ça. Pour moi, elles sont toutes belles et différentes. Que ce soit la Coupe de France ou de la Ligue, ce sont deux belles compétitions à gagner. Maintenant, il n'y a pas de plus belle."
Jouer une finale au Stade de France devant 80 000 spectateurs, ça compte dans la carrière d'un joueur ?
R.F. : "Ce sont des matchs qui nous marquent, qui sont excitants à jouer et que l'on veut gagner. Ça marque aussi les gens, et l'histoire d'un club. Ce sont des matchs qui nous marqueront à vie. Pour moi, ce n'est pas une petite coupe, on la joue à fond. Toutes les équipes aimeraient la gagner. Ça représente beaucoup de choses."
Cette coupe est souvent raillée par les supporters et les observateurs...
R.F. : "C'est une coupe qui a moins d'histoire que la Coupe de France. Cependant, elle reste difficile à gagner, et cela reste un titre pour un club."
Vous pensez que Montpellier aura plus envie que vous de gagner cette finale ?
R.F. : "Ce sera pareil pour les deux équipes. Elles auront la même envie. Pour eux, ce serait la première, et pour Marseille, c'est très important. Il suffit de marcher dans la rue pour comprendre que c'est très important pour tout le monde. Au niveau motivation, on ne sera pas moins bien qu'eux."
Si vous aviez un mot pour qualifier le match de samedi ?
R.F. : "Ça pourrait être magique."
Le fait d'avoir gagné à Montpellier, ça influencera sur la finale ?
R.F. : "Oui, bien sûr. On est plus serein, on est mieux, il y a des sourires. Si on avait perdu ou fait match nul, cela aurait été moins jouissif. Là, on est relâché dans nos têtes. On s'est fait peur là-bas, c'est une bonne leçon à retenir pour samedi."
Jouer deux fois de suite contre la même équipe, ça change quoi pour vous ?
R.F. : "C'est plus du domaine du coach. Dans l'envie, on connait les forces et les faiblesses des uns et des autres. Le premier match a eu des incidences pour la suite, avec notamment le carton rouge de Loïc Rémy."