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Saison

Evra a joué, l'OM a gagné, CQFD

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/01/2017 à 07:00

Evra a joué, l'OM a gagné, CQFDEvra a joué, l'OM a gagné, CQFD

Cela faisait onze ans qu'il n'avait plus porté le maillot d'une équipe de Ligue 1. Onze ans qu'il était considéré partout comme l'un des meilleurs latéraux du monde, sauf en France où l'ouragan Knysna a tout emporté sur son passage, y compris l'objectivité sur le niveau de ses performances. Mais certains ne sont pas tombés dans le panneau et ont su voir l'évidence, comme Didier Deschamps, par exemple, ou Rudi Garcia. Ni la polémique, ni l'âge, ni la concurrence n'ont de prise sur Patrice Evra. Quand il n'est pas blessé, il joue, et comme il n'est jamais blessé, il joue tout le temps. Point barre. Son transfert à l'OM en est la preuve. À peine débarqué, avec un entraînement et une conférence de presse dans les jambes, il était hier soir sur le terrain, comme d'habitude. Et comme d'habitude, ou presque, son équipe a gagné.

Certes, le résumé est un peu rapide. Il serait aventureux d'affirmer qu'un OM sans Patrice Evra n'aurait pas été capable de venir à bout de cette faiblarde équipe montpelliéraine. Il serait tout aussi aventureux d'affirmer que le patron des Bleus a su écraser toute concurrence pour s'imposer dans le onze de Garcia, puisque cette concurrence n'existe pas dans le couloir gauche. À tel point que ses coéquipiers ont attendu seize minutes pour lui donner un premier ballon, habitués qu'ils sont à tout jouer sur le duo Sakai-Thauvin en temps normal. Certes, il n'a pas crevé l'écran et a fait le job avant de sortir une fois le score acquis. Mais après avoir pris le bouillon face à Monaco et Lyon, l'OM a battu Montpellier en patron, et comme par hasard, Pat Evra était sur le terrain.

L'OM avait besoin d'un latéral gauche, c'est clair, mais il avait aussi besoin de moelle, d'assurance, d'expérience, pour se sortir de ce terrible statut dans lequel il s'était enfermé ces dernières saisons. Celui d'une équipe moyenne, composée de joueurs moyens, pour des résultats moyens. Une équipe capable de battre Lorient ou Nantes dans ses bons jours, mais incapable de rivaliser ni sur la distance, ni même sur un match avec Paris, Monaco ou Lyon. Bien sûr, il n'est pas garanti que la seule arrivée de Patrice Evra soit à même d'inverser la tendance, mais elle va permettre un appel d'air, ouvrir une fenêtre dans laquelle vont s'engouffrer d'autres pointures, plus conformes à l'idée que l'on se fait d'un club comme le nôtre. Les futures recrues, si elles signeront d'abord pour un gros chèque, le feront aussi parce qu'Evra fait partie de l'effectif, comme Payet, peut-être. Un effet boule de neige qu'il ne faut pas négliger et qui commence là. Avec Patrice Evra, le projet "OM Champion" a enfin sa première pierre, on attend les autres...