Et si vous arrêtiez de fermer nos virages ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 06/04/2018 à 12:00
La coupe est pleine ! Une fois de plus, les têtes pensantes de la Commission de discipline de la LFP ont de nouveau jugé bon de fermer plusieurs zones des virages du stade Vélodrome.
Fumigènes, banderoles incendiaires, chants affectueux, la LFP a certes quelques motifs de ne pas apprécier la saison au Vélodrome, mais on ne vit pas pour faire plaisir aux pontes fantomatiques de l'instance dirigeante du foot français. Tous les mois (au moins), l'OM se retrouve privé d'une partie de ses supporters à cause de ces fameux "usages d'engins pyrotechniques". N'y a-t-il pas un meilleur moyen de sanctionner l'OM que de priver l'ensemble d'un groupe pour les agissements de certains individus ? Sans oublier que l'OM écope à chaque fois d'amendes pour ces faits. Des sanctions financières compréhensibles. En effet, même ce n'est pas pour plaire aux amoureux d'ambiances magiques, les fumigènes sont interdits dans les stades en France, et si c'est interdit, il paraît logique que le club ait à payer ces lourdes amendes. Mais pourquoi ne pas s'arrêter là ? Pourquoi continuer à matraquer l'OM et son public ?
Et voilà qui ne va pas arranger les affaires de l'OM, qui devra affronter Montpellier seulement trois jours après un déplacement européen, sans une partie de ses supporters puisque la Commission a décidé de prononcer la fermeture du Virage Sud bas et du Virage Nord haut du Vélodrome pour un match ferme par révocation du sursis. Sans certains de ses joueurs majeurs, engagé dans un sprint final où tout comptera, l'Olympique de Marseille aurait bien eu besoin du soutien total de ses virages. Une fois de plus, l'OM est pénalisé alors que d'autres clubs donnent l'impression d'être moins sanctionnés, comme Lille qui prend un match à huis clos pour un envahissement de terrain, avec des individus qui sont allés jusqu'à taper des joueurs du LOSC. Ce n'est plus vraiment la même catégorie. Au final, c'est un sentiment désagréable qui se dégage, et l'envie qu'on foute un peu la paix au peuple marseillais.