Et si l'OM en profitait pour jouer, maintenant ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 29/11/2019 à 01:00
Face à Brest, l'OM devra continuer de prendre des points, mais aussi en profiter pour peaufiner son jeu.
Avec sa deuxième place au classement et sa série de trois victoires consécutives, l'OM a frappé un grand coup et se voit offrir l'occasion d'enfoncer le clou ce vendredi avec cet OM-Brest au Vélodrome (20h45). De quoi gratter encore de l'avance sur des concurrents qui auront fort à faire ce weekend face à des adversaires coriaces (voir ici). Ceci dit, mieux vaut ne pas fanfaronner avant l'heure, car il n'a échappé à personne que si l'OM va beaucoup mieux qu'il y a un mois, il reste encore beaucoup de boulot à André Villas-Boas en terme de jeu. En effet, si on n'ira pas jusqu'à qualifier la victoire à Toulouse dimanche dernier (0-2) de trompe-l'oeil, force est de constater que l'OM ne s'est pas baladé au Stadium, et qu'on ne retiendra pas grand-chose d'autre que les trois points.
On attend plus du secteur offensif de l'OM et de sa capacité à déséquilibrer les défenses adverses
Sans faire la fine bouche, il est clair qu'offensivement, le spectacle offensif n'est pas encore au rendez-vous. On peut même pousser l'analyse en estimant que l'OM a peut-être rendu sa meilleure copie offensive face à Montpellier au Vélodrome en septembre, et que le match s'était terminé sur un nul 1-1. Évidemment, il y a la victoire de prestige face à Lyon, mais il faut reconnaitre que le spectacle était plus dans les tribunes que sur la pelouse. Du coup, on attend plus du secteur offensif de l'OM et de sa capacité à déséquilibrer les défenses adverses, surtout au Vel'. Ce match face aux Bretons est l'occasion idéale pour mettre les pendules à l'heure. En effet, la montée en puissance affichée lors des derniers matches par Dimitri Payet doit nous en approcher. Même chose pour Benedetto qui a retrouvé le chemin des filets, ou Radonjic qui l'a trouvé tout court.
L'équipe se transforme souvent lorsqu'elle passe en 4-4-2
On pense aussi au visage de l'équipe transformé lorsque Villas-Boas est passé en 4-4-2, offrant à Pipa des solutions de proximité pour combiner et à Payet des possibilités de passes accrues. Tout cela doit conduire l'équipe à monter d'un cran ou plusieurs en terme de pression sur l'adversaire. Brest est certainement le candidat idéal pour cela, sachant que les joueurs d'Olivier Dall'Oglio ne partiront pas à l'abordage et nous laisseront volontiers le ballon. Il est l'heure de montrer que l'OM n'est pas un deuxième aussi dégueulasse qu'on veut bien le dire, et cet OM-Brest est une excellente occasion de le prouver.