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Saison

Et le jeu offensif, on en parle ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 22/09/2015 à 07:00

Et le jeu offensif, on en parle ?Et le jeu offensif, on en parle ?

La déclaration de Labrune. La réponse d'Aulas. La réaction de Labrune à la réponse d'Aulas. Le commentaire d'Aulas sur la réaction de Labrune. Le communiqué de Labrune après le commentaire d'Aulas. L'après OM-OL a été rythmé. Car il a fallu aussi compter avec les avis des politiques, des éditorialistes et des polémistes sur le comportement du public du Vélodrome. Dans quelques jours, tout ce joli monde sera passé à autre chose. Au moment de défier Toulouse, l'OM sera toujours 12e du championnat. A cause de Ruddy Buquet ? de Jean-Michel Aulas ? de Mathieu Valbuena ? Absolument pas. Si l'OM a concédé le nul contre Lyon, qui est pour rappel privé de son meilleur élément, Nabil Fékir, c'est parce que l'équipe ne méritait pas la victoire. Et il n'y a aucune raison de s'offusquer face au vice des Lyonnais. Car cette stratégie avait déjà été celle de l'OM il y a quelques saisons de cela. En 2004, Fabrice Fiorèse rejoignait l'OM le dernier jour du mercato. Un sacrilège pour les supporters du PSG qui ont bien préparé sa réception quelques semaines plus tard. Le numéro 11 avait été envoyé tirer tous les corners pour provoquer les supporters adverses, et pourquoi pas provoquer ainsi une ultérieure suspension de stade. Soucieux de s'intégrer au mieux dans le club de la capitale, Sylvain Armand s'était fait piéger comme Romain Alessandrini, se faisant expulser pour un tacle trop appuyé en première période. A la mi-temps, José Anigo, l'entraîneur phocéen, expliquait que son équipe était traumatisée par les jets de projectiles sur le car pour se rendre au Parc des Princes. Mais à la fin, le PSG avait réussi à s'imposer. En infériorité numérique. En se concentrant sur le match, en jouant. Ce que l'OM n'a que trop su peu faire dimanche.

Un trio léger

Car si certains joueurs se contentent du point du nul, satisfaits d'être revenu dans la partie, il ne faut pas oublier que ce Lyon était largement prenable. Mis à part Valbuena finalement, dangereux jusqu'au bout, les Lyonnais n'ont pas été transcendants. Le meilleur, c'est peut-être Samuel Umtiti, qui n'a pas eu besoin d'être poussé dans ses derniers retranchements pour dégager fort en tribunes. Preuve qu'avec peut-être un peu plus de pressing... Car le trio offensif marseillais n'a absolument pas pesé sur la rencontre. Avant son expulsion, Alessandrini avait tout raté, Cabella s'était montré incroyablement discret, ne pouvait se cacher derrière un simple changement de poste. Quant à Michy Batshuayi, il n'a clairement pas été à la hauteur, ratant deux belles opportunités en fin de match. Lorsqu'il doute, le Belge joue les coups tout seul, ce qui pénalise toute son équipe. Dans ce match, l'OM a également pu voir les limites de Manquillo. Pas dans un bon jour, le latéral espagnol a raté ses centres, ses passes et ses appels lors de ses montées. Cela fait déjà peut-être beaucoup.

Nkoudou et Zambo Anguissa confirment

Pour autant, tout n'est pas à jeter, loin de là. Georges-Kévin Nkoudou et André-Frank Zambo Anguissa ont montré avec leurs entrées incisives que leurs bonnes prestations en Ligue Europa le jeudi précédent n'étaient pas uniquement due à la faiblesse de l'adversaire. Michel a aussi du mérite. En faisant entrer Nkoudou et en lui demandant de coulisser devant avec Batshuayi, il a réussi à organiser son équipe pour faire oublier par moments l'infériorité numérique. Enfin, si cela révèle plus de l'aspect psychologique, Karim Rekik, buteur et auteur peut-être de son meilleur match avec le maillot de l'OM, s'est peut-être libéré, étant prêt désormais à donner la pleine mesure de son talent. Au technicien marseillais de capitaliser sur ses points positifs pour améliorer son équipe. Car à Toulouse, il n'y aura plus Mathieu Valbuena, plus Jean-Michel Aulas, Anthony Gauthier au sifflet et des supporters toulousains, pas les plus acharnés de l'hexagone. Il faudra tout de même retoucher l'organisation pour espérer l'emporter. Ce sera même une nécessité, avec la suspension d'Alessandrini. De quoi profiter à Bouna Sarr, le remplaçant naturel à droite, à Lucas Ocampos le polyvalent, ou à Georges-Kévin Nkoudou, qui a le vent en poupe ? Réponse mercredi soir. Mais une chose est sûre, si elle n'est pas nominative, il y a une place à aller chercher.