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Saison

EAG-OM : ce qu'on a aimé et le reste...

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 25/08/2014 à 07:00

EAG-OM : ce qu'on a aimé et le reste...EAG-OM : ce qu'on a aimé et le reste...

Retour sur la victoire de l'OM à Guingamp samedi, avec une liste non exhaustive des bonnes et des mauvaises impressions laissées par les Olympiens.

Samedi soir, l'OM a battu Guingamp 0-1 sur la pelouse du Stade de Roudourou. Une rencontre en deux temps, avec une première période solide notamment. Retour sur ce match avec ce qu'on a aimé, et le reste.

Les quatre de cette rencontre côté olympien

Le manque de précisions dans les centres des latéraux. Avec les schémas de jeu de Bielsa, les latéraux jouissent d'une grande liberté offensive, ce qui leur permet d'apporter le surnombre sur les côtés et de distiller de bons centres. Enfin, en théorie, car Dja Djédjé et Mendy n'ont pas brillé dans ce secteur, où les ballons envoyés avec précision devant le but n'étaient pas légion. Bielsa n'a pas apprécié. Agaçant.

La baisse physique en deuxième période. Cela devient récurrent depuis quelques semaines, les Olympiens baissent de pied après l'heure de jeu, ce qui remet l'adversaire en selle. Si à Bastia les Corses ont égalisé, les Bretons, samedi soir, ont touché la barre, sur une frappe de Lemaitre. Bielsa a pris conscience du problème en baissant l'intensité de certaines séances, mais sur le long terme, cela interroge. Attention.

Les déceptions Thauvin et Batshuayi. On attendait beaucoup des deux jeunes attaquants marseillais, mais sur cette rencontre, ils ont déçu. L'un a remplacé l'autre à la mi-temps, mais aucun n'a rattrapé l'autre. Thauvin a butté sur Samassa en première période et s'est trop souvent emmêlé les pinceaux. Quant à Batshuyi, la passe pour Payet sur le but de Gignac est à mettre à son crédit. Le reste, ce sont des mauvais choix. Décevants.

La blessure de Gignac. Même si Bielsa a expliqué que cela n'était pas grave, la blessure à la cheville de Gignac interroge et laisse craindre un forfait pour le match contre Nice vendredi. Sur ce qu'il a montré depuis le début de saison, l'OM peut difficilement se passer de son buteur maison. On va croiser les doigts. Inquiétant.


Les cinq de cette rencontre côté olympien

Le rôle de piston de Romao. On a eu peur à un moment donné. L'OM a commencé la partie avec cinq éléments défensifs, avant de passer à quatre quand les Olympiens tenaient le ballon. Alaixys Romao remontait alors au milieu du terrain à côté de Giannelli Imbula. À plusieurs reprises, le Togolais a failli se faire surprendre, notamment lorsqu'il dégagea le ballon d'une aile de pigeon spectaculaire en position de dernier défenseur. Néanmoins, cela a fonctionné, malgré quelques frayeurs, et Romao a tenu sa place d'une manière intéressante. On a apprécié sur ce match, cela demande confirmation.

Les changements de schémas de jeu opportuns. Quand l'OM avait la balle, le schéma passait en 4-3-3 en phase offensive, et dès que Guingamp le récupérait, Romao reculait pour consolider l'assise défensive. Cette situation s'est déroulée une bonne vingtaine de fois, jusqu'à ce que Bielsa ne choisisse de revenir à quatre derrière de façon plus permanente en seconde période. Les exigences tactiques commencent à être maitrisées. Un bon point.

Le duo Payet-Gignac. Payet sert Gignac de la gauche de la surface, ce dernier reprend de volée, et but ! Voilà l'action qui a fait frissonner les supporters marseillais samedi après-midi. Les deux joueurs ont fait un bon match, et leur entente a notamment permis à l'OM de s'en sortir. La déception de Payet suite à sa sortie montre que le Réunionnais en veut et qu'il est bien décidé à s'imposer dans cette position de distributeur. Gignac, lui, n'a pas rechigné à passer dans le couloir droit quand Bielsa lui a demandé, suite à l'entrée de Batshuayi, et cela a été payant. Il a encouragé ses coéquipiers durant toute la rencontre. Une mentalité de gagnant de la part des deux hommes. Très appréciable.

La solidité de la charnière centrale. On avait des doutes avec le trio Romao-Nkoulou-Morel. Mais sur cette partie, malgré quelques fautes d'alignement, il s'est montré solide. Certes, ce n'était que Guingamp en face, mais tout de même. En attendant des renforts dans ce secteur, les tauliers tiennent la baraque derrière, peu ou prou, mais ça tient. Solide.

Le coaching gagnant. Il est loin le temps où les supporters fustigeaient les changements tardifs de Baup et Anigo. À l'instar de Gerets, Bielsa n'hésite pas à changer ses hommes dès la mi-temps quand la situation l'impose. Le coach a même reconnu s'être trompé en sortant Payet. Rare. Et une audace que l'on aime.


> Retrouvez en vidéo ci-dessus, l'avis de notre consultant technique, Maxence Volpe.