Diawara : "Je suis en colère contre moi"

Après le match nul 2-2 face à Lyon, le défenseur marseillais Souleymane Diawara, auteur d'un but contre son camp, est revenu devant la caméra du Phocéen sur cette contre-performance à domicile.

Souley, l'OM avait le match en main ce soir et laisse filer deux points...

Souleymane Diawara : "Oui, c'est clair que c'est une déception. Quand on a la chance de gagner 2-0 face à Lyon et se faire rejoindre au score, on peut être déçu du résultat ce soir..."

Y a-t-il eu un relâchement après le but ?

S.D. : "Oui. Quand on a marqué le deuxième but, il y a eu un léger relâchement. Malheureusement, quand on se relâche un peu, on le paye cash et ça a été le cas ce soir."

Tu étais prêt à jouer ce match après ton retour de la CAN ?

S.D. : "Oui, maintenant, ce n'est pas une excuse. Ce n'est pas à cause de ça que je ne suis pas satisfait de ma prestation. J'étais dégouté parce que j'ai marqué contre mon camp. J'étais vraiment déçu, car nous étions sur une bonne dynamique de victoire, malheureusement elle s'arrête ce soir sur un vieux but. Ce soir, je suis en colère contre moi, mais il ne faut pas baisser la tête et retenir les bonnes choses parce qu'il y a eu des bonnes choses..."

Souley, le titre s'envole ce soir ?

S.D. : "C'est vrai que ça va être très très compliqué, car je ne pense pas que Paris va lâcher... Là, on est à 12 points et il reste à peine 16 matchs... À moins qu'on gagne les 16 matchs, ça va être compliqué. Mais bon, tant que mathématiquement ce n'est pas fini, il faudra travailler, et continuer à gagner un maximum de matchs pour espérer, même si on sait que ce sera difficile, mais il ne faut pas lâcher."

C'est la profondeur de banc qui a fait défaut à l'OM ?

S.D. : "C'est vrai qu'il y a pas mal de blessés aussi, donc c'est sûr qu'au niveau du banc, on est pas au complet. Mais c'est vrai qu'il y a le froid, l'enchainement des matchs... Au bout d'un moment cela se joue dans la tête et ce soir, je ne les ai pas vu fatigués, donc j'espère que ça va continuer et que nous n'aurons plus de blessé..."