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Saison

Diarra, on croit en toi

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 02/09/2011 à 15:55

Diarra, on croit en toiDiarra, on croit en toi

Devant le début de saison plus que poussif de l'OM, et à l'heure où les critiques se font plus nombreuses envers Didier Deschamps, Alou Diarra sait qu'il peut servir de cible facile, lui, la recrue estampillée DD dont le niveau de forme après une saison dernière ratée à Bordeaux soulevait des interrogations. Diarra est-il cramé ? Deschamps a-t-il eu tort d'insister avec lui ? Voilà ce qu'on entend actuellement à droite et à gauche.

 

L'allure d'un leader

S'il est vrai que l'on ne s'attendait pas à une telle fragilité défensive lorsque l'on évoquait le triangle Diawara-Mbia-Diarra, les premiers pas de l'ancien Bordelais à l'OM après un mois de compétition ne nous inspirent pas d'inquiétudes particulières. Nous avons même confiance pour la suite, car d'une part, on pense que Diarra va continuer de monter en puissance physiquement, et d'autre part, qu'il va élargir son rôle de leader dans l'équipe. Dans le vestiaire, le gaillard d'1m90 est déjà très écouté de ses partenaires. Et à l'extérieur, il assume. Pour preuve, après la défaite à Lille, Diarra est seul Olympien à avoir "osé" venir s'exprimer face à la presse, pendant que les autres préféraient s'engouffrer rapidement dans le bus. Déjà complètement investi dans le club, Diarra n'est pas du genre à se cacher.

Des motifs d'espoirs

Il lui faut désormais étendre cette influence sur le terrain, car l'un des reproches que l'on peut lui faire actuellement, c'est celui de ne pas être assez présent dans les moments difficiles traversés par l'équipe au cours des matchs. Ce fut le cas lors de la 2e mi-temps à Auxerre, ou encore dimanche à Lille quand l'OM n'a pas su tenir le score de 2-1. Pourtant, ses prestations au Vélodrome ont été motifs d'espoirs, et même à Lille, Diarra nous a paru efficace à la récupération. Au niveau des stats personnelles (nombre de ballons joués et récupérés, passes reçues, etc.), il est bon de savoir qu'Alou est reparti sur les mêmes bases que lors de sa superbe saison à Bordeaux il y a deux ans. "Je trouve que j'ai de bonnes sensations, que je suis efficace dans mon rôle" considère d'ailleurs le joueur. Diarra a les épaules pour tirer l'OM vers le haut, mais pour le moment, il ne peut pas le faire tout seul.

L'importance des Bleus

La parenthèse de l'Équipe de France va lui permettre de prendre un peu de recul sur ce premier mois compliqué à l'OM. Sur le banc face au Chili il y a trois semaines ("je n'étais pas surpris, car j'étais en phase de préparation" dixit Diarra), Alou va retrouver une place de titulaire ce vendredi contre l'Albanie. "Aujourd'hui, la situation est différente, j'ai des matches de compétition dans les jambes, je trouve que physiquement, je suis à un très bon niveau" a déclaré celui qui devrait également porter le brassard de capitaine des Bleus. "Je ne fais pas une fixation sur le brassard, je ne calcule pas comme ça. Cela fait six ans que je joue en Équipe de France, je peux apporter aux plus jeunes, mais on est plusieurs à pouvoir postuler au brassard". Un bon match de Diarra dans le traquenard de Tirana, puis mardi en Roumanie, ferait beaucoup de bien à la sentinelle olympienne. Une sorte de tremplin pour revenir encore plus fort à l'OM, où l'attend une deuxième partie de septembre copieuse avec Rennes, Lyon et la Ligue des Champions qui commence...

Ils sont optimistes pour Diarra

Pour le voir au quotidien, Guy Stéphan a remarqué la montée en puissance de Diarra depuis son arrivée à l'OM. "Il est en progression et il va encore s'améliorer" assure l'entraîneur adjoint du club. "Il va franchir des caps, car il va prendre de plus en plus d’importance dans les semaines qui viennent. C'est vraiment une bonne nouvelle pour nous" s'est réjoui Stéphan. Du côté des groupes de supporters marseillais, on se montre indulgent : "Il faut le laisser arriver, qu'il s'adapte à l'OM, ce n'est pas évident pour lui" juge-t-on chez les Yankee. "Il faut lui laisser le temps et que les autres autour de lui, comme Lucho, se mettent aussi à jouer" tonne-t-on du côté de La Brava. Au CCS, on est persuadé : "Il ne peut que s'améliorer..."